John Wesley Taylor V

LES ÉCOLES DE LA BIBLE :

CONTOURS DU PLAN DIVIN POUR L’ÉDUCATION

Dieu a-t-il un plan pour l’éducation ? Si oui, se pourrait-il que les programmes éducatifs qu’il a établis tout au long de la Bible nous communiquent certains aspects essentiels de ce modèle ? Paul a écrit que les interactions de Dieu avec son peuple devaient servir « d’exemples… et pour nous avertir, nous sur qui la fin des temps est arrivée.1 » Par conséquent, il semble que les écoles dans la Bible pourraient nous fournir les contours explicatifs d’un plan divin pour l’éducation.

L’intention de cet article est de prendre la position de Sola Scriptura, et d’étudier directement dans les Écritures les écoles qui y sont référencées2 – soit au moins 10 dont cinq dans l’Ancien Testament et cinq dans le Nouveau Testament. Pour chacune d’entre elles, nous étudierons les éléments clés de l’éducation, sans exclure l’objectif éducatif, le milieu, les caractéristiques de l’enseignant et des élèves, le programme, les méthodes, les activités éducatives et les résultats. Enfin, nous tenterons d’identifier les thèmes et modèles communs dans ces exemples, qui pourraient servir de cadre pratique alors que nous cherchons à propager l’éducation chrétienne dans des contextes contemporains.

L’école d’Éden : une classe-pilote

Au commencement, Dieu a créé un milieu propice à un programme éducatif – une salle de classe en plein air qui intégrait des éléments esthétiques3. Dans l’école d’Éden, Dieu lui-même était le maître. Il avait des rapports personnels avec ses élèves, donnant des directives et tirant au clair les conséquences4.

Le programme comportait l’étude de la création divine, avec pour manuel d’études la nature5. Il incluait aussi le travail manuel, les principes diététiques et la compréhension des attentes divines6. Les méthodes d’enseignement étaient axées sur une réflexion de haut niveau. Dès qu’Adam fut créé, Dieu lui a assigné la tâche cognitive de nommer les animaux, ce qui exigeait  une pensée créative7. Avec la création d’Ève, l’apprentissage est devenu collaboratif8.

Des responsabilités ont été confiées aux premiers élèves. Ils devaient gérer la terre – soigner le jardin, prendre soin de ses créatures et utiliser ses ressources avec sagesse9. Le programme éducatif comportait un contrôle des connaissances10. Un point d’évaluation – l’arbre de la connaissance du bien et du mal – a été placé au milieu du jardin, et les élèves ont reçu le pouvoir de choisir. Cela a été tragique : Adam et Ève ont douté de la bonté de Dieu et de son autorité11. Ils ont essayé d’acquérir du savoir indépendamment de Dieu12. Ils ont ainsi échoué au test et abandonné le programme.

Cependant, Dieu n’a pas abandonné les élèves de l’école d’Éden. Non, il leur a tendu la main et, voulant les faire réfléchir, il leur a posé une série de questions13. Au cœur du désespoir, il leur a redonné espoir14. Alors qu’Adam et Ève quittaient l’Éden, le Maître les a aidés à former une autre école.

L’école de l’Éden : une école-pilote
But Obtenir une connaissance personnelle de Dieu et de son plan pour la vie
Milieu Une salle de classe dans la nature, un lieu de délectation esthétique
Enseignant Dieu interagissant personnellement avec les élèves, donnant les directives, définissant les conséquences
Élèves Adam et Ève créés à l’image de Dieu
Programme Étude de la création divine ; travail manuel ; principes diététiques ; compréhension de la grande controverse
Méthodes Axées sur une réflexion de niveau supérieur ; questions et thèmes de réflexion
Activités Mandat d’autorité et responsabilité de gérer la terre ; liberté de choix ; temps de repos ; évaluation
Résultats Examen raté et abandon du programme ; équipés avec l’espoir de la rédemption et de la restauration

L’école des patriarches : une école familiale

L’école des patriarches était une école familiale. Par exemple, à ses enfants et aux membres de sa famille élargie, Abraham dispensait son instruction sur un code de conduite centré sur Dieu16. Le but de cette école était de promouvoir la loyauté envers Dieu et de servir de rempart contre l’idolâtrie17, son objectif ultime étant que les individus puissent expérimenter le salut18.

Les enseignants dans l’école des patriarches étaient des hommes et des femmes de foi19, ceux-ci ayant grandi grâce à une relation personnelle avec Dieu20. Dieu communiquait directement avec les enseignants21, qui avaient les yeux fixés vers le ciel22 et s’efforçaient de suivre les instructions divines23. Ces instructeurs ne se dérobaient pas devant la réprobation de la méchanceté ou la clarification d’une conduite éthique24. Le rôle central de ces enseignants, cependant, était celui qu’ils jouaient en tant qu’artisans de paix25. Ils étaient attentifs aux besoins de leurs élèves26, ils intercédaient pour eux et les assuraient des directives divines pour leur vie27.

Le programme d’études comprenait les principes de la moralité et le développement de qualités clés telles que la bonté, la courtoisie, la générosité et l’hospitalité28. À cette fin, il fallait acquérir de l’expérience dans les occupations pratiques et développer une éthique du travail29. Les autres aspects du programme touchaient à la nutrition30, à l’importance du service31 et à la nécessité de la prière32.

Dans les activités d’apprentissage figuraient l’adoration et des temps de réflexion et de communion avec Dieu 33. Les étudiants recevaient des responsabilités et avaient l’occasion d’exercer leur pouvoir de choix34. Tant les élèves que les maîtres étaient évalués35.

Les fruits de l’école des patriarches ont été illustres. Passant à première vue pour un fils chéri et gâté, Joseph a donné les preuves d’un caractère éthique et a été promu à des postes de responsabilités36. Pareillement, Moïse – bien que son temps passé dans une école des patriarches ait été court[SM1] – y a reçu le fondement de son succès ultérieur37. C’est là que son engagement envers Dieu et sa cause s’est épanoui38.

L’école des patriarches, quand elle était pleinement mise en œuvre, permettait de préserver l’adoration de Dieu d’une génération à l’autre. Malheureusement, cela s’est progressivement fait plus rare, particulièrement pendant la période de l’esclavage en Égypte. Un programme de rattrapage s’imposait.

L’école des patriarches : une école familiale
But Promouvoir la loyauté envers Dieu, servir de rempart contre l’idolâtrie ; faire l’expérience du salut
Milieu La famille ; basée sur une alliance
Enseignants Les patriarches – appelés de Dieu, des hommes de foi, obéissants, axés sur le ciel, condamnant la méchanceté, artisans de paix, attentifs aux besoins des élèves
Élèves Les enfants et les membres de la famille élargie
Programme Code de conduite éthique centré sur Dieu ; valeurs d’équité, de bonté, de courtoisie ; éthique du travail ; dîmes ; nutrition ; relations interpersonnelles
Méthodes Instruction directe ; être un modèle
Activités Adoration ; offrandes ; service ; prière et réflexion ; mise en place de responsabilités et du pouvoir du choix ; évaluation des étudiants et des maîtres
Résultats Individus au caractère éthique, désintéressés, cléments, consacrés à Dieu, humbles, remplis de l’Esprit ; ont préservé la connaissance de Dieu ; peu de parents impliqués

L’école du désert : un programme de rattrapage intensif

À la sortie de son peuple d’Égypte, Dieu a établi une école. Ce programme d’éducation de masse a été lancé quand Dieu a demandé aux parents de rassembler leurs enfants dans leurs foyers afin qu’ils ne périssent pas39. Dieu créait cette école afin que les élèves puissent apprendre à le connaître, à avoir foi en lui et à l’adorer40.

L’école du désert était bien organisée. Moïse en était le directeur et le professeur principal41. Aaron, Betsaléel, Miriam et Oholiab étaient ses assistants42. Tous étaient choisis par Dieu, remplis de son Esprit et dotés de compétences43. Particulièrement consacrés à leur travail44, ils étaient les représentants de Dieu45. L’humilité, la modestie, un esprit susceptible d’être enseigné leur permettaient d’être des modèles pour leurs élèves46. Les parents avaient aussi un rôle à jouer dans l’instruction de leurs enfants47. Cette école avait une forte population étudiante diverse48. Le corps étudiant était principalement composé d’Israélites, mais il y avait aussi « une importante population mêlée » issue des Égyptiens49. Au départ, les étudiants avaient promis de suivre les instructions divines et les règlements scolaires50. Mais, peu de temps après, sous la direction d’un professeur assistant, ils sont retournés à l’adoration d’un dieu païen51. Les étudiants étaient mécontents et se plaignaient – assez souvent, en fait – de la direction de l’école, de son milieu, de son programme, de la nourriture servie, des devoirs et de la longueur des études52. Malgré tous ces travers, Dieu n’a pas cessé de leur donner des preuves de sa protection et de son amour53.

Le programme d’études tournait autour du sanctuaire : il s’agissait d’un programme multimédia d’apprentissage par l’expérience dont le but était de révéler le plan du salut54. Au cœur du sanctuaire, il y avait l’arche de l’alliance avec la présence visible de Dieu et sa Loi55. Le fondement du programme reposait essentiellement sur Dieu et sa Loi.

Le programme éducatif comportait la transmission des valeurs dont l’honnêteté, la justice, le respect et la compassion56. Il y avait aussi des matières sur la santé et l’hygiène57, des instructions précises sur le régime alimentaire58 et des principes vestimentaires59. Les élèves apprenaient l’importance du sabbat et de la dîme60. Ils devaient reconnaître leur relation avec la direction61, respecter les limites et réparer les torts causés62. Les élèves devaient essentiellement apprendre qui était Dieu, à comprendre ses attentes et à lui accorder leur confiance63.

Outre le sanctuaire, le matériel d’instruction comportait des objets concrets et une imagerie visuelle64. Parfois, le maître érigeait un mémorial pour commémorer des événements marquants65. La musique66, les enquêtes de terrain67 et le développement d’aptitudes manuelles68 étaient inscrits au compte des activités pédagogiques. Les élèves prenaient souvent part aux expériences d’adoration69.

À divers moments, des évaluations avaient lieu70. Certains élèves, comme Caleb et Josué, ont été exceptionnels, mais, globalement, les résultats ont été plutôt décevants. Par contre, lentement, une compréhension collective quant à la nature de Dieu et la relation à entretenir avec lui, a émergé71. Après 40 ans, les élèves de l’école du désert – ou plutôt leurs enfants et petits-enfants – ont pu sortir du programme de remédiation, prêts à entrer dans l’école de Canaan72.

L’école du désert : un programme de rattrapage intensif
But Aider les élèves à connaître Dieu, à avoir foi en lui, et à l’adorer ; révéler le plan du salut
Milieu Rural et simple, centré sur le sanctuaire ; école établie grâce à une série de miracles ; basée sur une alliance
Enseignants Dieu ; Moïse comme chef ; des assistants enseignants, choisis par Dieu et remplis de l’Esprit ; les parents ; ayant tous un esprit qui se laisse instruire, tous tempérants, avec une relation personnelle avec Dieu
Élèves Éducation de masse des hommes, des femmes et des enfants ; certains n’étaient pas Israélites ; ils avaient tout d’abord promis de suivre Dieu mais ont rapidement régressé : plaintes fréquentes ; rébellions et émeutes occasionnelles
Programme Dieu et sa Parole ; principes du pardon et de la puissance de vivre ; valeurs morales ; honnêteté, justice, miséricorde, respect, compassion ; santé, habillement, nutrition, hygiène ; le sabbat, la dîme ; conséquences ; relations humaines
Méthodes Multi-sensorielles, expérimentales ; objets réels et imagerie visuelle ; monuments commémoratifs ; répétition
Activités Musique et louange ; aptitudes manuelles ; recherche sur le terrain ; adoration ; dons d’offrandes ; évaluation
Résultats Quelques élèves exceptionnels (Caleb et Josué) ; la majorité a échoué et a dû redoubler les cours ; une lente compréhension corporative de la nature de Dieu et de leur relation avec lui s’est développée

L’école de Canaan : une éducation fondée sur la communauté

Avant leur entrée en Canaan, Dieu a donné aux Israélites des instructions particulières quant au programme éducatif qu’ils devaient établir. Cela est décrit dans Deutéronome 6.4-974. Un certain nombre de concepts clés sont soulignés : 1) Dieu est au centre du programme éducatif75 ; 2) la dynamique éducative est l’amour ; son champ d’application est vaste76 ; 3) les paroles de Dieu sont au cœur du programme, mais elles doivent tout d’abord être intériorisées dans la vie du maître77 ; 4) le processus pédagogique présente une exigence d’intentionnalité et intègre théorie et pratique78 ; 5) les Paroles de Dieu doivent guider le développement de la personne dans toutes ses dimensions physique, intellectuelle, spirituelle et sociale79.

L’école était fondée sur la communauté. Certains enseignements se donnaient à la maison80. Le sanctuaire, particulièrement pendant les fêtes religieuses, était un autre lieu important et là, parents, prêtres et lévites présentaient des directives particulières81. De plus, chaque septième année, cette population majoritairement agricole devait s’abstenir d’ensemencer les champs ou de tailler les vignes, et ne manger que ce que le sol produisait spontanément82. Cette année sabbatique était alors réservée à l’étude de la Loi divine ainsi qu’à l’apprentissage de divers métiers83.

Dans l’école de Canaan, les enseignants étaient les parents, les prêtres et les juges84. Ils devaient intérioriser la Parole de Dieu et donner des preuves de leur fidélité85. Ils devaient avoir un style de vie sain86. Il arrivait que les enseignants reçoivent des ordres particuliers pour leur travail87. Hommes, femmes, enfants, et « immigrés qui marchaient parmi eux88 », étaient tous élèves dans cette école. Les futurs rois d’Israël devaient eux aussi faire de la Parole de Dieu leur étude quotidienne89.

Le programme d’étude comprenait l’étude de la religion, les valeurs de l’éducation, les habiletés fondamentales et le savoir-vivre en société. Les lois et les jugements divins étaient au cœur du programme90. On insistait sur les valeurs morales. Les élèves apprenaient des pratiques dont le but était la générosité, particulièrement envers « l’immigré, l’orphelin et la veuve91 ». Ils apprenaient l’importance et la portée de l’honnêteté et de l’intégrité92.

Les élèves recevaient un enseignement sur l’hygiène, la nutrition et le vêtement93. Ils devaient acquérir des compétences pratiques telles que la conception architecturale et la construction94, ainsi que les principes et les pratiques qui devaient gouverner les opérations militaires95. Le programme incluait aussi une compréhension du système judiciaire et des responsabilités légales96. On enseignait aux élèves les principes qui dirigent les interactions et les relations sociales97. Ils devaient particulièrement sauvegarder les droits des plus vulnérables et des personnes socialement marginalisées98.

Les activités pédagogiques comprenaient la musique, l’adoration et la louange99. On encourageait les élèves à faire des choix moraux, et ils étaient soumis à des évaluations100. Par moments, les enseignants utilisaient des rappels afin de renforcer l’apprentissage de concepts clés101. L’école de Canaan devait sauvegarder l’allégeance spirituelle d’Israël et servir de témoin aux autres nations102. Malheureusement, elle a lamentablement échoué dans l’accomplissement de ces objectifs103. Dans un effort pour ramener son peuple au plan divin, Dieu a suscité des juges pour délivrer Israël et l’instruire. Par contre, quand un juge mourait, « ils recommençaient à se pervertir, plus que leurs pères104 ». Un réveil était absolument obligatoire.

L’école de Canaan : une éducation fondée sur la communauté
But Préparer un peuple qui aime Dieu ; préserver l’allégeance spirituelle d’Israël ; servir de témoignage aux autres nations
Milieu La communauté ; le foyer; le sanctuaire particulièrement pendant les fêtes religieuses et l’année sabbatique ; école basée sur une alliance
Enseignants Parents, prêtres, lévites, juges ; ils devaient se rappeler la conduite divine dans le passé, avoir un mode de vie sain ; caractérisés par la fidélité et l’obéissance ; mandatés pour leur travail
Élèves Hommes, femmes, enfants et étrangers ; même les futurs rois ; développement holistique de la personne
Programme Dieu et sa Parole ; la dîme ; éviter l’occultisme ; valeurs de générosité, justice, miséricorde ; principes d’hygiène, de nutrition et d’habillement ; aptitudes pratiques ; relations sociales
Méthodes Instruction directe ; rappels visuels des concepts clés
Activités Musique, adoration, louange ; prise de décision morale ; évaluation
Résultats En grande partie, un échec ; le peuple a servi Dieu seulement pendant la vie de Josué et des anciens ; Dieu a suscité des juges pour délivrer et instruire ; lorsqu’ils mouraient, le peuple retournait au paganisme

L’école de prophètes : un système basé sur le réveil

Le prophète Samuel, le dernier des juges, a initié des programmes de formation pour la préparation des chefs spirituels105. Ranimées plus tard par les prophètes Élie et Élisée, les écoles de prophètes étaient situées à Jéricho, Béthel, Gilgal, entre autres sites106. Le rôle instructif des prophètes ne s’est pas terminé avec ces programmes formels, mais il s’est prolongé pendant toute la période de l’Ancien Testament107.

L’école de prophètes avait trois objectifs : 1) susciter le réveil et la réforme108 ; 2) offrir des directives morales particulièrement aux dirigeants civils109 ; 3) former une nouvelle génération de dirigeants spirituels110.

Les enseignants dans les écoles de prophètes étaient appelés par Dieu111 et remplis de son Esprit112. Leur rôle était de recevoir et de transmettre avec fidélité le message divin113. Chargés d’instruire le peuple, cela les amenait à reconsidérer la façon dont Dieu l’avait conduit dans le passé et à relever les conséquences de ses choix114, à consigner des événements courants pour qu’ils servent de leçons aux générations futures115, à aborder des questions sociales telles que l’injustice et la violence116, à diriger des événements particuliers de louanges et de célébration117.

Ces enseignants avaient avec leurs élèves des relations personnelles. Par exemple, Élisée mangeait avec eux et veillait à leur bien-être118. Samuel prenait le temps de parler avec ses élèves et il leur manifestait de la compassion119. Ces enseignants étaient des hommes de prière qui intercédaient en faveur de leurs élèves120.

Le programme était basé sur la Parole de Dieu, et particulièrement sur une compréhension du caractère de Dieu et de sa Loi 121. Il comportait l’étude de doctrines particulières telles que la dîme, le sabbat, la mission et le ministère du Messie, sa seconde venue et la nouvelle terre122. Les cours insistaient sur la formation du caractère et soulignaient particulièrement les valeurs centrales de justice, de miséricorde et d’humilité123. Les élèves devaient témoigner et servir124. On mettait l’accent sur la musique, l’histoire, la santé et le travail manuel125.

Les méthodes pédagogiques comprenaient des paraboles et des allégories126, ainsi que des illustrations visuelles127. Les élèves devaient exercer des responsabilités telles que la préparation des repas pour l’école et la participation aux services religieux128. Ils avaient aussi l’occasion de faire des choix et de comprendre les conséquences de leurs actes129. Ils étaient soumis à des évaluations130.

L’école de prophètes a eu des résultats de grande portée. On a pu mettre fin avec succès à l’injustice sociale et la nation a connu la paix et la prospérité131. Ayant observé ces effets, les sociétés environnantes ont désiré connaître le vrai Dieu132. Mais, le réveil et la réforme en ont été le résultat le plus crucial : des vies transformées, et l’obéissance à la volonté de Dieu et le déversement de l’Esprit divin se sont manifestés133.

Il est tragique que, malgré cela, l’œuvre des prophètes ait souvent été ignorée, ridiculisée voire même rejetée134. Certains prophètes ont été mis à mort135. Les conséquences en ont été l’effervescence sociale, et à la fin la destruction du peuple136. L’effondrement de l’école de prophètes a été aggravé par la survenue de faux prophètes – des individus qui prétendaient avoir un message de la part de Dieu mais qui proféraient des mensonges, motivés par la cupidité, l’ambition et le pouvoir137. Le besoin d’un prophète inébranlable et courageux se faisait désespérément sentir138.

École de prophètes : un système branché sur le réveil
But Promouvoir le réveil et la réforme ; offrir des directives morales, particulièrement aux dirigeants civils ; former une génération de leaders spirituels
Milieu Écoles formelles, souvent dans les villes ou les bourgs ; instruction informelle par des individus prophètes en divers milieux
Enseignants Prophètes – hommes et femmes appelés par Dieu, remplis de l’Esprit ; ils rappelaient la conduite de Dieu dans le passé ; indiquaient les conséquences des choix ; exploitaient les événements courants pour en tirer les leçons ; agréables avec leurs élèves ; individus de prière
Élèves Dirigeants civiques ; la population en général ; « fils des prophètes »
Programme Basé sur la Parole de Dieu – comprendre la Loi de Dieu, la miséricorde, le pardon, les conséquences ; doctrines de la dîme, du sabbat, du Messie, du ciel ; les valeurs de justice, de miséricorde, d’humilité ; musique, histoire, santé, travail manuel
Méthodes Mentorat ; paraboles et allégories ; monuments commémoratifs pour des concepts et des événements ; illustrations visuelles
Activités Prise de décision morale ; témoignage et service ; musique et louange ; prophétiser ; préparation culinaire et construction de l’école ; transmission de messages de la part de Dieu ; évaluation
Résultats La justice sociale a été confrontée ; paix nationale et prospérité ; réveil et réforme ; effusion de l’Esprit de Dieu ; malheureusement, il fut souvent ignoré, ridiculisé, rejeté, avec pour résultat la turbulence sociale, la violence et la destruction

L’école de Jean-Baptiste : simplicité et réforme

La première école identifiée dans le Nouveau Testament est une école qui n’a eu qu’un seul élève : Jean-Baptiste. C’était une école familiale, une école dont le but était de préparer la voie à une réforme.

L’école se trouvait dans un milieu rural, un contexte qui semble avoir favorisé le succès de l’école139. L’école avait deux enseignants : Zacharie et Élisabeth. Ils étaient des individus de prière, remplis de l’Esprit, menant visiblement une vie consacrée à Dieu140. Dieu avait communiqué avec ces enseignants, et en retour, ils avaient transmis à leur élève une vision de la vocation divine141.

Jean-Baptiste se distinguait par certaines caractéristiques développées au cours de son expérience éducative : le courage, l’humilité et un sens de la vocation divine. Jean a prêché avec intrépidité142, mais il a aussi développé une inclination à l’humilité : « mais celui qui vient derrière moi est plus puissant que moi, et ce serait encore trop d’honneur pour moi que de lui ôter ses sandales143 ».

Le programme de ses études n’est pas clairement défini, mais on peut en déduire certaines particularités. Il a certainement reçu une instruction sur des principes de style de vie et de justice sociale144, et ce programme insistait sur la Parole de Dieu et préparait l’étudiant à témoigner145. La simplicité du régime alimentaire et du vêtement était de rigueur146.

Les résultats du ministère de Jean ont été majeurs. « Toute la Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui et recevaient de lui le baptême, dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés147. » Jésus l’a décrit comme étant « plus qu’un prophète148 ». Mais, peut-être, le résultat le plus considérable de cette expérience éducative est que Jean a été capable de reconnaître et de proclamer que Jésus est le Fils de Dieu149.

L’école de Jean-Baptiste : simplicité et réforme
But Produire une réforme de la piété
Milieu Basée sur la famille ; rural et rustique
Enseignants Des parents qui observaient les commandements de Dieu et qui étaient des êtres de prière remplis de l’Esprit
Élèves Jean - et ses disciples ; avec le sens de son appel divin, direct et courageux ; humble ; rempli de l’Esprit
Programme ?
Méthodes Autodidacte
Activités Jeûne et prière ; témoignage et évangélisation
Résultats A été puissant en esprit ; a réprouvé sans aucune crainte même la royauté ; a produit la repentance et la réforme

L’école où Jésus a étudié : une école à la maison

Jésus n’a pas fréquenté l’école rabbinique de son temps. Alors qu’il enseignait dans le temple, les gens étaient étonnés et demandaient : « Comment connaît-il les Écrits, lui qui n’a pas étudié150 ? » Il n’empêche que Jésus était instruit. Luc, par exemple, signale qu’« il vint à Nazareth… et se rendit à la synagogue, selon sa coutume, le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture151 ».

Si Jésus n’est pas allé à l’école officielle, comment a-t-il appris ? Ses parents, essentiellement, ont été ses enseignants. Joseph est décrit comme « un homme juste », attentif aux circonstances et aux sentiments des autres152. Marie est présentée comme une personne ayant « trouvé grâce aux yeux de Dieu153 » et ayant un esprit adonné à la réflexion154. Ensemble, les parents de Jésus ont rempli leurs obligations civiles et religieuses155, et ont procuré à Jésus un environnement sécuritaire156. Cependant, leurs revenus étaient modestes157.

Le cadre éducatif n’était pas idéal puisque une partie de l’enfance de Jésus s’est passée dans un pays étranger où ses parents étaient des réfugiés158. Plus tard, ils sont retournés à la maison familiale située à Nazareth, une petite ville dans la campagne galiléenne. Cette communauté avait, par contre, une mauvaise réputation159.

Jésus fut un étudiant avide de réponses. À l’âge de 12 ans, il a passé plusieurs jours dans le temple avec des savants religieux, « les écoutant et les interrogeant »160. Jésus était aussi un enfant sociable et plein d’entrain. Alors qu’ils l’avaient perdu, ses parents pensaient qu’il était avec leurs compagnons de voyage – parents ou amis161.

Parlant du développement de Jésus au cours de son enfance, le médecin Luc signale que « l’enfant grandissait et devenait fort ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui162 ». Après la visite de Jésus au temple à l’âge de 12 ans, Luc décrit à nouveau son développement et y ajoute la dimension sociale163

Le programme favorisait le développement de la personne dans sa totalité. Par exemple, Jésus a appris un métier manuel auprès de Joseph164. Plus tard, le ministère de Jésus a donné la preuve de sa profonde connaissance du monde naturel, mais aussi de son intelligence des Écritures166. L’enseignement de Jésus a également démontré sa connaissance judicieuse des gens et des événements de la vie courante167.

Les résultats de l’éducation de Jésus se voient dans le fait qu’il savait que sa vie comportait une mission divine. À l’âge de 12 ans, il a demandé à ses parents : « Ne saviez-vous pas que j’ai à faire chez mon Père168 ? » Jésus avait développé l’art de réfléchir. Ses parents l’ayant trouvé dans le temple posant des questions et y répondant, il nous est dit que « tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses169. » Mais, de façon plus significative encore, Jésus avait développé une relation personnelle avec Dieu170. Son éducation l’avait essentiellement préparé pour le ministère171.

L’école où Jésus a étudié : une école à la maison
But Connaître Dieu et son plan ; se préparer à une vie de ministère
Milieu Le foyer et non les écoles rabbiniques ; l’Égypte et Nazareth, des milieux mal famés
Enseignants Les parents – justes, soumis aux directives divines, remplis du Saint-Esprit ; esprit réfléchi ; ont rempli leurs obligations civiles et religieuses ; se sont efforcés de donner un environnement sécuritaire ; pauvres
Élèves Jésus – curieux, sociable, et extraverti, digne de confiance, obéissant
Programme Les Écritures ; la nature ; les travaux manuels ; les expériences de la vie
Méthodes Les soins attentionnés ; l’apprentissage ; l’étude personnelle
Activités Étude approfondie des Écritures ; participation aux expériences religieuses ; observation du monde naturel ; étude perspicace des gens et des interactions sociales ; poser des questions
Résultats Un développement bien équilibré – physique, intellectuel, spirituel, social ; sens de sa mission divine ; perspicacité ; endurance physique; compassion pour les gens marginalisés socialement ; vie de prière ; préparé pour l’accomplissement de sa mission terrestre

L’école où Jésus a enseigné : un programme de discipulat

Le ministère éducatif de Jésus est celui qui a le plus clairement révélé le plan divin pour l’éducation. Son objectif global était de révéler le caractère de Dieu, et par extension, les principes de son royaume172.

Certes, Jésus enseignait fréquemment à la synagogue, et aussi, plus tard, dans le temple ; mais son contexte d’enseignement était variable. Il enseignait en pleine campagne à ciel ouvert, dans des maisons privées et dans les lieux publics des villes et des villages174. La plupart du temps, ses élèves étaient les douze disciples175. Il lui arrivait d’enseigner à des groupes plus larges, et par moments, à des milliers de personnes176. Cependant, il donnait parfois des cours particuliers. Ce fut le cas avec Nicodème et la femme samaritaine au puits de Jacob177. Les femmes et les enfants assistaient à ses cours, mais aussi les ouvriers, les commerçants, les membres des forces de sécurité, les scribes et les chefs religieux178.

Des caractéristiques personnelles ont joué un grand rôle dans le succès de Jésus enseignant. La perspicacité179, la tendresse et la sympathie180, un esprit d’humilité181 le distinguaient. Jésus savait créer des contextes de joie182, invitait ses élèves à réussir183, reconnaissait les différences de ses élèves184 et confrontait courageusement les torts185. Ses élèves jouissaient d’entretiens particuliers avec leur maître186, et ils avaient de nombreuses preuves tangibles de la valeur qu’il accordait à chaque individu, même à ceux que la société marginalisait187. Cependant, son attribut le plus important était la place centrale qu’il accordait à la prière188.

Dans son enseignement, Jésus mettait l’accent sur certains thèmes dont le rôle des Écritures189, la distinction entre l’essentiel et l’accessoire 190, la nécessité d’avoir une vision d’ensemble191, l’insistance sur le service192, une vision orientée vers l’avenir193. Jésus enseignait de manière à ce que ses élèves participent activement à l’expérience d’apprentissage. Il insistait sur fait de penser194, connaître195, comprendre196, être197 et faire198.

Christ, dans son enseignement, utilisait diverses stratégies pédagogiques, des méthodes qui favorisaient une pensée d’ordre supérieur et aidait ses élèves à mieux comprendre, à se rappeler et à appliquer ses leçons. Illustrations199, histoires200, informations201, références à des événements historiques202 faisaient partie de ses stratégies. Elles comportaient aussi des analogies203, des objets réels204, la démonstration205 et la répétiton206. D’autres méthodes faisaient appel à des questions207, à la comparaison et au contraste208, aux paradoxes et aux anomalies209, et à l’hyperbole pour marquer l’exagération210. À plusieurs occasions, ses élèves ont participé à un apprentissage actif211, à la résolution d’un problème212, à un apprentissage collaboratif213.

L’influence de Jésus sur ses élèves était profonde. À la fin d’une session d’étude, ses auditeurs étaient étonnés de son enseignement. Se tournant les uns vers les autres, ils se demandaient : « D’où cela lui vient-il ? » « Jamais rien de semblable ne s’est vu en Israël214. » Un jour, inquiétés par sa popularité croissante, les grands prêtres ont envoyé la garde du temple pour l’arrêter. À la fin de la journée, les gardes sont revenus les mains vides. Les prêtres étaient en colère et ont demandé : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes ont répondu : « Jamais un homme n’a parlé ainsi215. »

L’école où Jésus a enseigné : un programme de discipulat
But Démasquer les mensonges de Satan concernant le caractère de Dieu ;  révéler les principes du royaume de Dieu ; glorifier Dieu
Milieu À l’extérieur – sur les collines, au bord de la mer ; dans les maisons privées ; dans des endroits publics : au temple, dans les synagogues
Enseignant A vécu en harmonie avec la volonté de Dieu ; a créé des contextes de joie ; invitation au succès ; a prodigué tendresse, sympathie ; instruction différenciée ; s’est tourné vers les personnes marginalisées ; a parlé avec assurance ; un esprit humble ; association personnelle ; le rôle central de la prière
Élèves Les disciples – un groupe de 12, un groupe de 70 ; des groupes de milliers ; sessions individuelles ; des adultes et des enfants ; des hommes et des femmes ; des ouvriers, des membres des forces de sécurité, des scribes, des chefs religieux
Programme Clarifier les attributs divins ; différencier entre l’essentiel et l’insignifiant ; reconnaître le tableau d’ensemble ; comprendre le passé ; visualiser l’avenir ; la centralité des Écritures : pour initier la réflexion, élargir des concepts, clarifier les significations, créer des liens, appeler à l’action
Méthodes ?
Activités Réflexion de niveau supérieur ; connaître, comprendre, être, faire ; prière ; témoignage ; service
Résultats Des foules énormes le suivaient pour l’écouter ; ses auditeurs étaient étonnés de son enseignement ; certains l’ont rejeté, et un de ses disciples l’a trahi ; la majorité de ses disciples ont perpétué son ministère, même au prix d’immenses sacrifices

L’école de l’Église chrétienne : une école missionnaire

À la fin de son ministère sur terre, Christ a instruit ses disciples en ces mots : « Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples, baptisez-les pour le nom du Père, du Fils et de l’Esprit saint, et enseignez-les à garder tout ce que je vous ai commandé216. » Ce mandat a instauré l’école de l’Église chrétienne, axé sur le témoignage et l’évangélisation. Il est instructif de se pencher sur des exemples de cette école en action.

L’un des sept diacres, Philippe, a été directement impliqué dans le processus éducatif217. Dans sa rencontre avec un Éthiopien – un haut fonctionnaire – on relève le rôle significatif du Saint-Esprit, la nature christocentrique de l’enseignement, l’usage de questions pertinentes, une interaction directe avec la Parole de Dieu et la transformation de la compréhension, des attitudes et de la vie de l’élève.

Enfant, Timothée avait reçu de la part de sa mère et de sa grand-mère218, une instruction basée sur la Parole de Dieu. Reconnaissant l’influence positive de cette première éducation, l’apôtre Paul a invité Timothée à s’associer à son ministère comme apprenti219. Paul a été son mentor, et il l’a encouragé à travailler sur le développement de son caractère, à rejeter la tentation du matérialisme, à enseigner les autres par l’exemple220. L’Église a par la suite reconnu en Timothée le don de l’enseignement et l’a particulièrement mandaté pour ce minsitère221.

De la même façon, Tite, un gentil converti sur l’Île de Crête, a été désigné pour enseigner à divers groupes d’individus composés d’hommes et de femmes plus âgés, de jeunes et même d’esclaves. Ils devaient tous recevoir une formation basée sur la Parole et axée sur les valeurs. Tite devait aussi instruire les autres dans le ministère de l’enseignement222.

Dans l’Église primitive, l’éducation se faisait dans des milieux variés – bâtiments publics, maisons privées, la nature, et au sein de la famille223. Parmi les élèves, il y avait des juifs et des gentils, des enfants et des adultes, des rois et des esclaves224. L’omniprésence de cet effort éducatif était telle que ses adversaires ont accusé les apôtres d’avoir « enseigné à tous et partout225 ».

Parmi les enseignants figuraient les apôtres et d’autres dirigeants d’Église226. Le concept selon lequel les croyants devaient s’instruire les uns les autres, et que les parents devaient instruire leurs enfants, faisait partie de cette école227. L’enseignement était considéré comme un appel divin, étroitement associé au rôle du pasteur228. Ceux qui étaient appelés à enseigner devaient recevoir instruction dans la Parole, et acquérir une claire compréhension des croyances et des doctrines229. Ils devaient être directs et courageux, patient et doux, confiants, qualifiés et fidèles230. Ils étaient des collaborateurs de Dieu231.

Le programme était axé sur la Parole de Dieu, et particulièrement sur les enseignements de Jésus. Les élèves devaient comprendre l’Évangile233, former un caractère chrétien et se consacrer à une vie de service234. Dans les stratégies pédagogiques, on incluait l’imitation du modèle et le mentorat, la communication orale et écrite235. Les activités pédagogiques visaient à l’acquisition de compétences pratiques, l’application de la connaissance, le travail d’équipe, le service et le témoignage236.

L’école de l’Église primitive a obtenu des résultats remarquables. Les croyants « étaient assidus à l’enseignement des apôtres », et celui-ci avait une influence transformatrice sur leur vie237. Ses effets se sont fait sentir dans toute la société, et de nombreux croyants furent ajoutés à l’Église238.

L’école de l’Église chrétienne : une école missionnaire
But Remplir le mandat évangélique
Milieu La cour du temple, les synagogues, et autres lieux publics (Aréopage et école de Tyrannos) ; maisons privées ; à l’extérieur (au bord d’une rivière à Philippes, dans le désert de Gaza)
Enseignants Christ et le Saint-Esprit ; les apôtres et d’autres dirigeants religieux : les parents, les grands-parents ; mandatés en particulier : directs, courageux, patients, doux, confiants, qualifiés, fidèles
Élèves Juifs et gentils ; enfants et adultes ; rois et esclaves ; tout le monde partout
Programme La Parole de Dieu et particulièrement les paroles de Jésus ; comprendre le plan du salut ; les doctrines – l’état des morts, la seconde venue ; le développement du caractère
Méthodes Axées sur Christ ; être un modèle ; apprentissage ; questions qui suscitent la réflexion ; encouragement ; communication orale et écrite
Activités Interaction directe avec la Parole de Dieu : application de la connaissance : acquisition d’aptitudes pratiques : travail d’équipe ; musique ; service ; témoignage et évangélisation
Résultats Transformation de la compréhension, des attitudes et de la vie ; les non croyants étaient étonnés ; son influence ressentie dans toute la société ; de nombreux croyants ont été ajoutés à l’Église

L’école du ciel : une éducation pour l’éternité

Le plan divin pour l’éducation connaîtra son apogée dans l’école du ciel. À quoi ressemblera cette école ? Son contexte est inimaginable239, mais les Écritures nous donnent quelques aperçus de ses particularités. L’école comprendra une ville, la nouvelle Jérusalem240. Elle sera de toute beauté241 et illuminée par la présence de Dieu242. La salle de classe aura de nouveau un jardin243, et l’apprentissage se fera dans un milieu naturel et paisible244.

Dieu en sera l’enseignant245, et les élèves en seront les rachetés246. Le Maître et les élèves vivront ensemble247, et ces derniers pourront interagir directement avec lui « en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance248 ».

Dans cette école aux normes d’admission élevées, les élèves seront nombreux et viendront de tous les coins de la terre249. Les élèves devront avoir « les mains innocentes et le cœur pur250 ». Ils devront être déterminés à connaître la vérité et à la vivre251. Ce seront des vainqueurs et leurs noms seront inscrits « dans le livre de la vie de l’agneau252 ».

Le programme d’étude sera axé sur le caractère de Dieu253, les merveilles de sa création254 et le plan du salut255. Il comprendra également les travaux manuels256, la musique257, le service258 et l’adoration259. D’une façon particulière, les étudiants concentreront leurs études sur les aspects qu’ils n’arrivaient pas à comprendre pendant leur existence terrestre260.

Les étudiants dans l’école du ciel forgeront des relations profondes et durables avec les rachetés de milieux et de cultures variés261. Ils participeront aussi à un arbitrage262 qui exige une pensée de haut niveau, une analyse critique et une expertise.

Sur de nombreux points, l’école d’Éden et l’école du ciel se ressemblent étonnamment. Mais cela n’est pas surprenant puisque l’Éden était un campus, une extension de l’école du ciel. Il y a une différence importante cependant. Il n’y aura pas d’évaluation à l’école du ciel. Il n’y aura pas d’arbre de la connaissance du bien et du mal. Les étudiants auront déjà réussi le test, et devant eux s’ouvrira une éternité d’apprentissage et de développement autodirigés.

Pourtant, une activité – le témoignage263 – prendra la place de l’évaluation. Les rachetés partageront leur expérience personnelle de la grâce et de la puissance de Dieu, leur conviction de sa bonté et de son amour avec les anges et les autres êtres qui n’auront pas chuté264. La parole de leur témoignage solidifiera l’éternelle sécurité de l’univers265.

Et quels seront les résultats de l’école du ciel ? La joie, une joie sans limite266 – l’exaltation d’être dans la présence de Dieu267, et de découvrir sa nouvelle création268. Ce sera un délice sans mélange car la souffrance, la douleur et la peine auront disparu269. Plus encore, les élèves de l’école du ciel connaîtront la sécurité270, la paix271, le sentiment d’appartenance272 et des possibilités sans limite de développement273.

L’école du ciel : l’école de l’éternité
But Comprendre Dieu et son plan pour l’univers ; faire l’expérience d’un développement illimité et réaliser son plein potentiel ; apporter une sécurité éternelle dans l’univers
Milieu Le ciel et la nouvelle terre – un lieu où se trouve Dieu, un endroit de délices esthétiques ; la ville sainte et la nature seront des lieux de paix et de sécurité
Enseignants Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit ; les anges et les autres êtres créés qui n’ont pas péché
Élèves Une grande multitude composée de toutes les nations, peuples et langues ; normes d’admission élevées ; obéissants, fidèles, vainqueurs ; une robe blanche, un nouveau nom ; revêtus de l’immortalité
Programme Le caractère de Dieu ; les merveilles de la création de Dieu ; le plan du salut ; les aptitudes manuelles – métiers du bâtiment, horticulture ; musique vocale et instrumentale, performance et composition
Méthodes Interaction directe avec les enseignants ; relations avec les confrères et consœurs de divers milieux socioculturels ; aucune évaluation : les étudiants ont réussi le test ; exploration, découverte ; apprentissage autodirigé
Activités Adoration, louange et célébration ; témoignage par le partage de ses propres expériences de la grâce et de la puissance étonnantes de Dieu ; service ; jugement – réflexion de niveau supérieur, analyse perspicace, évaluation
Résultats La grande controverse est terminée – le caractère et les actes de Dieu sont à tout jamais justifiés ; joie sans limite, sécurité, paix, et sentiment d’appartenance ; développement illimité

Thèmes émergents

L’éducation chrétienne porte des fruits quand elle est raccordée à ses racines. Quels sont alors les thèmes qui se dégagent de ces écoles décrites dans la Bible ?

Le but – la raison d’être – des écoles de la Bible était que leurs élèves obtiennent une connaissance expérimentale de Dieu, celle-ci les amenant à avoir foi en lui et en ses plans pour leur vie. À cause de la grande controverse entre le bien et le mal, ces écoles devaient dévoiler les tromperies de Satan quant au caractère de Dieu et révéler les principes de son royaume. Elles devaient particulièrement servir de rempart contre le paganisme et l’idolâtrie. Ces écoles devaient tracer le plan du salut et guider leurs élèves dans l’expérience de la grâce et de la puissance de Dieu. En fin de compte, elles devaient former des chefs spirituels, des individus préparés à réaliser le mandat divin et à se consacrer à une vie de service.

Certes, ces écoles ont eu divers contextes, mais certaines tendances ressortent. Le foyer était un cadre de la plus haute importance, suivi de près par l’Église. Un autre cadre fréquent était le plein air où les élèves pouvaient être en contact direct avec la création divine. Par moments, des lieux publics étaient utilisés, afin de pouvoir, plus particulièrement, atteindre ceux qui autrement n’auraient pas pu être contact avec l’école.

Le véritable maître de chacune de ces écoles était Dieu. Ses assistants étaient les prêtres, les prophètes, les pasteurs et autres personnes pieuses, et les parents qui – parmi ceux-ci –  occupaient une place de premier plan. Tous étaient appelés de Dieu et guidés par son Esprit. Plusieurs d’entre eux étaient spécialement mandatés pour leur travail. Ces enseignants devaient avoir les qualités suivantes : le courage, l’humilité, la patience, la gentillesse, la fidélité et la tempérance. Ils devaient faire preuve d’un esprit susceptible d’être enseigné et être sensibles aux besoins de leurs élèves. Ils devaient aussi être des personnes de prière et de foi. Leur mandat était large : prodiguer des conseils, définir clairement les conséquences, dénoncer le péché, rappeler comment Dieu a conduit son peuple dans le passé, prodiguer de la tendresse et de la sympathie, interagir personnellement avec leurs élèves et créer des contextes de joie.

Hommes et femmes, jeunes et vieux, croyants et non-croyants étaient les élèves de ces écoles. À l’occasion, l’instruction était prodiguée à de larges groupes d’élèves, des centaines et même des milliers. C’était cependant exceptionnel, et l’instruction était plutôt donnée à de petits groupes d’élèves, et parfois même les cours étaient individuels. L’accent était placé sur le développement de la personne globale, sur ses dimensions physique, mentale, sociale et spirituelle. Les élèves devaient faire preuve de curiosité intellectuelle, être dignes de confiance, courageux, humbles et remplis de l’Esprit. Ils devaient posséder un sens aigu de leur appel divin. Malheureusement, il arrivait que les élèves protestent contre certains aspects du programme éducatif, qu’ils s’en plaignent et même qu’ils se révoltent. Leurs maîtres ne les abandonnaient pas pour cela. Au contraire, ils continuaient à travailler en faveur de leurs élèves, à les considérer comme des candidats au salut, créés à l’image de Dieu, et rachetés par sa grâce.

Au cœur même du programme se nichait la Parole de Dieu. Par l’étude des Écritures, les élèves devaient être amenés à comprendre le caractère de Dieu, la grande controverse et le plan du salut. Les élèves devaient aussi se pencher sur les œuvres de Dieu et discerner les preuves de son caractère dans la création. Ils devaient acquérir des compétences et cultiver une solide éthique du travail. Ils devaient adopter un style de vie modélisé par la tempérance, la simplicité dans le régime alimentaire et le vêtement, et une emphase sur la santé et l’hygiène de vie. Les sujets d’étude comprenaient la musique, l’histoire, les relations interpersonnelles. Ils devaient aussi comprendre que toute action a des conséquences. Le développement du caractère – la formation d’un code de conduite axé sur Dieu – était l’élément le plus important du programme d’étude.

Les méthodes employées dans ces écoles étaient variées. On peut énumérer l’instruction directe, la démonstration et la répétition, mais aussi l’imitation de modèle, le mentorat et l’apprentissage. L’instruction voulait stimuler la pensée de haut niveau, la créativité et l’analyse pertinente. Ces processus étaient stimulés par des questions judicieuses, la réflexion et la solution de problèmes. Les enseignants utilisaient fréquemment des illustrations sous forme d’analogies, de paraboles et d’allégories, mais aussi des histoires, l’actualité et des événements historiques. Objets réels, imagerie visuelle et expériences multisensorielles étaient également employés. De plus, les enseignants encourageaient l’apprentissage actif et collaboratif, l’exploration et la découverte.

Les étudiants participaient à des activités d’apprentissage constructives : l’étude approfondie des Écritures, l’observation de la nature, les interactions sociales. Ils posaient des questions. Ils appliquaient leur connaissance et acquéraient des habiletés dans la vraie vie. Ils participaient à des recherches sur le terrain, le service, le témoignage et l’évangélisation. Ils portaient des responsabilités et avaient l’opportunité de prendre des décisions morales. Les élèves prenaient part à diverses expériences spirituelles dont la prière et la réflexion, la musique et la louange, la célébration et l’adoration. Ils étaient évalués, et participaient aussi, en tant qu’évaluateurs, au processus d’évaluation.

Les résultats des écoles de la Bible étaient mitigés – pas à cause d’imperfections dans leur conception, mais plutôt à cause de lacunes dans leur mise en œuvre. Peu de parents ont assumé leurs responsabilités données par Dieu, et des générations entières ont grandi sans connaissance de Dieu. Dans les écoles, les élèves ont commencé à ignorer ou ridiculiser leurs maîtres. Certains sont allés jusqu’à rejeter le programme comme tel, à se rebeller et même à participer à des émeutes. Alors certains enseignants se sont découragés et ont abandonné leur poste.

Mais Dieu – c’est la bonne nouvelle – n’a pas perdu espoir, et les enseignants consacrés non plus. Ils ont persévéré et ont donné à leurs élèves l’assurance de la rédemption et de la restauration. De brillants étudiants – des hommes et des femmes – ont expérimenté une transformation de leur compréhension, de leurs attitudes et de leur vie. Ils étaient des individus équilibrés, possédant de l’endurance physique, de la sagesse, des aptitudes sociales et une profonde consécration à Dieu. Leur caractère était éthique, ils ont démontraient un sens profond de la mission divine, vivaient une vie de prière et étaient remplis du Saint-Esprit. Sans peur, ils ont affronté l’injustice sociale, manifesté de la compassion aux individus socialement marginalisés, et mené à bien leur ministère, même au prix de grands sacrifices.

En tout, les écoles de la Bible ont conservé la connaissance de Dieu et préparé des individus à mieux comprendre la nature de Dieu et leur relation avec lui. Il en est résulté le réveil et la réforme. Plus encore, leur influence s’est fait sentir dans toute la société. Des non croyants ont été atteints et des croyants ajoutés à l’Église.

Aujourd’hui, en tant qu’éducateurs chrétiens, nous cherchons à comprendre et à mettre en œuvre le plan divin de l’éducation. Les écoles de la Bible nous dessinent les contours de ce plan divin, un cadre dans lequel – en toute sécurité et avec efficacité – nous pouvons développer, exécuter et évaluer nos efforts dans l’éducation chrétienne.


Cet article a été revu par des pairs.

John Wesley Taylor V

John Wesley Taylor V, Ph.D., EdD, est directeur associé de l'éducation à la Conférence générale des adventistes du septième jour depuis 2010. Il est titulaire d'un doctorat en éducation de l'université Andrews et d'un doctorat en psychologie de l'éducation de l'université de Virginie (Charlottsville, Virginie). Cet article est basé sur une présentation faite lors de la Conférence sur l'identité adventiste, qui s'est tenue du 13 au 15 octobre 2022 à l'université Andrews. J. W. Taylor V peut être contacté à l'adresse suivante : [email protected].

Référence recommandée :

John Wesley Taylor V, “LES ÉCOLES DE LA BIBLE : CONTOURS DU PLAN DIVIN POUR L’ÉDUCATION,” Revue d’éducation adventiste 43:1 (Octobre–Décembre 2016). Disponible à https://www.journalofadventisteducation.org/fr/2018.1.2.

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. 1 Corinthiens 10.11. Tous les textes bibliques sont tirés de la Nouvelle Bible Segond, NBS.
  2. Dans le cadre de cet article, une école est définie comme étant un milieu dans lequel un enseignant et un élève interagissent dans une expérience d’enseignement et d’apprentissage.
  3. Le campus avait des arbres agréables à la vue, des fruits bons à manger et même des pierres précieuses. (Genèse 1.1-25; 2.8-12).
  4. Genèse 2.15-17, 29 ; 3.8.
  5. Genèse 1.3, 6 ; 1.9 ; 1.14, 15 ; 1.11 ; 1.20, 24 ; Psaumes 19.1 ; Romains 1.20.
  6. Genèse 1.29 ; 2.15-17.
  7. Genèse 2.19. Il est peut-être significatif que la seule description de Dieu, antérieure à la déclaration « et Dieu créa l’homme à son image » (Genèse 1.27), est celle de Dieu créateur. Quels que soient les autres aspects de Dieu qui peuvent trouver place dans le concept de l’imago dei, celui-ci doit assurément inclure la dimension créative.
  8. Genèse 2.21, 22. En fait, la seule fois qu’il est mentionné que quelque chose n’est pas bon dans le récit de la création, c’est quand son élève travaillait seul (Genèse 2.18).
  9. Genèse 1.26-28 ; 2.15.
  10. Genèse 2.9, 16, 17.
  11. Genèse 3.1-6.
  12. Jean 8.44 ; 2 Corinthiens 11.3 ; 2 Pierre 1.16.
  13. Genèse 3.8-13.
  14. Genèse 3.15.
  15. Genèse 3.16-19, 23, 24.
  16. Genèse 18.19. Prenez note que le professeur enseignait par instruction directe et par imitation de modèle – il formait ses élèves « selon lui ».
  17. Genèse 6.5, 6. Alors qu’il se préparait à entrer en Canaan, Jacob a rassemblé sa famille et l’a avisée : « Supprimez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, purifiez-vous » (Genèse 35.1-4).
  18. Cet objectif ultime – sauver – est démontré, par exemple, à Noé et sa famille quand Dieu dit : « Entre dans l’arche, toi et toute ta maison » (Genèse 7.1 ; voir aussi Luc 17.27 et 1 Pierre 3.20).
  19. Énoch, Noé, Isaac, Joseph et les parents de Moïse sont clairement identifiés dans les Écritures comme des individus dont la vie a donné la preuve d’une foi tangible en Dieu (Hébreux 11 ; Romains 4.15 ; Galates 3.9).
  20. Énoch and Noé, par exemple, sont décrits comme « marchant avec Dieu » (Genèse 5.24 ; 6.9), alors qu’Abraham est appelé «ami de Dieu » (Jacques 2.23).
  21. Genèse 6.13-21 ; 17.1-21 ; 35:1, 11-15 ; 46.2-4 ; Exode 3. Par exemple, quand Moïse ne s’est pas senti à la hauteur de la tâche qui lui était assignée, Dieu l’a encouragé, en lui donnant Aaron pour assistant, et en leur disant : « moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous enseignerai ce que vous devrez faire » (Exode 4.15).
  22. Abraham, par exemple, attendait « la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11.8, 10). D’autres ont avoué « qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre… Ils aspiraient à une patrie supérieure, c’est-à-dire céleste » (Hébreux 11.13, 16).
  23. Les Écritures ont rapporté que Noé « fit exactement ce que Dieu lui avait ordonné » (Genèse 6.22 ; 7.5), tandis que Énoch est décrit comme quelqu’un « plaisait à Dieu » (Hébreux 11.5). De même, quand Dieu a instruit Abraham : «Va-t’en de ton pays, du lieu de tes origines et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai », il « obéit… il partit sans savoir où il allait » (Genèse 12.1 ; Hébreux 11.8).
  24. Énoch a parlé d’un jugement contre tous que Dieu exercerait pour les confondre pour toutes leurs œuvres d’impiété (Jude 14, 15). Noé également, « héraut de la justice », a réprimandé les conduites immorales (2 Pierre 2.5 ; Genèse 9.20-27).
  25. Quand une dispute est survenue entre les bergers pour une question de pâturage, Abraham a dit à Lot, « Qu’il n’y ait, je te prie, de querelle entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; nous sommes frères ! Tout le pays est devant toi. Sépare-toi de moi, je te prie : si tu vas à gauche, j’irai à droite ; si tu vas à droite, j’irai à gauche » (Genèse 13.8, 9). Un altruisme similaire a animé Isaac qui ne s’est pas disputé avec les bergers de Guérar au sujet d’un puits que ses serviteurs avaient creusé (Genèse 26.19-22).
  26. Jacob, par exemple, a déclaré : « Je t’en prie, mon seigneur, passe devant moi ; moi, ton serviteur, je suivrai lentement, au pas… des enfants » (Genèse 33.14).
  27. Genèse 18.16-33 ; 24.7, 12-14, 40, 42-44.
  28. Genèse 9.5, 6 ; 18.1-7, 19 ; 24.12-25.
  29. Genèse 4.2 ; 6.14-16, 22. On en a la preuve, par exemple, dans l’offre de Rébecca de donner de l’eau aux chameaux (Genèse 24.19, 44).
  30. Genèse 9.4.
  31. Genèse 12.2.
  32. Genèse 24.12-14 ; 32.9-12. Les élèves apprenaient qu’ils devaient former les relations pour la vie à l’intérieur de la communauté de foi (Genèse 24.3 ; 26.34, 35 ; 28.1-9) et que l’amour divin devait être à la base des relations (Genèse 24.67).
  33. Genèse 4.3, 4 ; 8.10 ; 21.33 ; 24.63 ; 26.25 ; 33.20 ; 35.7.
  34. Genèse 24.2-9, 58 ; 37.14.
  35. Genèse 4.3-5 ; 22.1-12.
  36. Genèse 39.4, 9, 22, 23 ; 41.39-41. Son entourage avait compris que Dieu était son cadre de référence (Genèse 40.8 ; 41.16 ; 45.5, 7, 8), et que Dieu était avec lui (Actes 7.9, 10). Pharaon lui-même a déclaré : « Pourrions-nous trouver un autre homme comme celui-ci qui a en lui le souffle de Dieu » (Genèse 41.38) ? Probablement, l’un des résultats les plus significatifs dans sa vie a été le développement d’un esprit altruiste et indulgent (Genèse 44.33 ; 45.4, 5 ; 50.20, 21).
  37. Exode 2.5-10 ; Actes 7.20-22.
  38. Hébreux 11.24-26. À partir de cette éducation dans son enfance, Moïse a aussi développé l’humilité, la douceur, et un sens aigu de la justice (Exode 2.11-13, 17 ; 3.11 ; Nombres 12.3 ; Actes 7.23-28).
  39. Exode 12.21-23.
  40. Exode 4.8, 9, 29-31 ; 6.2-7 ; Deutéronome 4.10.
  41. Exode 3.14, 15 ; 4.15 ; 25.21.
  42. Exode 4.13-17 ; 31.1-6 ; 35:34 ; Lévitique 10.8-11. Notons que, bien que chacun de ces individus fasse partie du ministère de l’éducation dans cette école, il arrivait que Dieu, par moments, donne des instructions directes (Exode 20 ; 29.42-46 ; Deutéronome 5).
  43. Exode 35.30-35 ; Nombres 11.24-29.
  44. Exode 29.1 ; Lévitique 8.
  45. Exode 7.1 ; 18.20 ; 28.30, 36-38 ; Lévitique 10.1-3, 8-11 ; Nombres 6.24-26.
  46. Exode 18.13-24 ; 28.42-43 ; Nombres 12.3. Jethro, par exemple, a suggéré à Moïse une façon de mieux organiser l’école grâce à une administration décentralisée et la délégation de son autorité. Moïse a immédiatement accepté ce plan et l’a mis en place (Deutéronome 1.9-18).
  47. Deutéronome 4.10. Lorsque les enfants demandaient, par exemple, « Que signifie pour vous ce rite ? » les parents devaient donner cette explication : « C’est le sacrifice de la Pâque pour le Seigneur, qui a passé sur les maisons des Israélites en Égypte ; lorsqu’il a frappé l’Égypte du fléau, il a délivré nos maisons » (Exode 12.26, 27).
  48. Environ 600 000 hommes, plus les femmes et les enfants, au moment de l’exode et lors de l’entrée dans Canaan (Exode 10.8-11 ; 12.37 ; Nombres 1.46 ; 2.32).
  49. Exode 12.38 ; Deutéronome 7.6. Ce groupe non israélite est parfois devenu un catalyseur qui a égaré l’ensemble des élèves. « Le ramassis de gens qui se trouvait au sein d’Israël fut rempli de désir, et les Israélites eux-mêmes recommencèrent à pleurer ; ils disaient : Qui nous donnera de la viande à manger ? » (Nombres 11:4).
  50. « Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes les règles. Tout le peuple répondit d’une seule voix : Tout ce que le Seigneur a dit, nous le ferons » (Exode 24.3, 7).
  51. Exode 32.
  52. Exode 15.24 ; 16.2, 3 ; 17:3 ; Nombres 11.1 ; 14.2, 36 ; Deutéronome 1.27. À l’occasion, ils se sont même rebellés et se sont livrés à de violentes manifestations (Exode 17.4 ; Nombres 14.4 ; 16.41, 42).
  53. Exode 15.13 ; 19.4 ; 28.3 ; 31.1-6 ; Deutéronome 2.7 ; 8.4 ; 29.5 ; 32.10-13.
  54. Exode 25.8 ; Lévitique 1-6 ; Hébreux 9.1-11. Ce programme a été mis en place lors de la première Pâque, avant même que le tabernacle soit construit. L’agneau de la Pâque, son sang aspergé sur les linteaux des portes, et le fils premier-né dont la vie avait été épargnée offraient une compréhension du plan du salut (Exode 12).
  55. Exode 24.12 ; 25.21, 22 ; 40.20 ; Nombres 7.89 ; Deutéronome 10.2-5 ; 31.26.
  56. Voici des exemples des enseignements que recevaient ces élèves : « Vous ne commettrez pas d’injustice ni dans les jugements, ni dans les mesures de dimensions, ni dans les poids, ni dans les mesures de capacité. Vous aurez des balances justes et des poids justes » (Lévitique 19.35, 36). « Vous ne vous montrerez pas partiaux dans le jugement » (Deutéronome 1.17). « Tu ne colporteras pas de fausse rumeur. Tu ne déposeras pas dans un procès en te mettant du côté de la multitude pour faire pencher la justice ». « Tu n’accepteras pas de pot-de-vin » (Exode 23.1-6, 8). « Tu ne maudiras pas un sourd et tu ne mettras devant un aveugle aucun obstacle qui puisse le faire trébucher » (Lévitique 19.14). « Vous n’affligerez jamais la veuve ni l’orphelin » (Exode 22.22). « Tu honoreras le vieillard » (Lévitique 19.32). « Vous traiterez l’immigré qui séjourne avec vous comme un autochtone d’entre vous » (Lévitique 19.33, 34). « Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu ne moissonneras pas ton champ jusqu’au bord et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras ça au pauvre et à l’immigré » (Lévitique 19.9, 10).
  57. Exode 15:26 ; 19.10 ; Lévitique 13-15, 17; Nombres 5:1-4.
  58. Lévitique 7.22-26 ; 11.
  59. Exode 20.26 ; 33.4-6.
  60. Exode 16.22-30 ; 20.8-11 ; 31.12-17 ; 35.1-3 ; Lévitique 23.3 ; 27.30-33 ; Nombres 18.21-32.
  61. Nombres 12 ; 14.4-11 ; 16, 17 ; 27.12-23 ; Deutéronome 31.1-8.
  62. Exode 19.12 ; 22 ; Nombres 2.1-31 ; 4 ; 5.5-10 ; 10.11-33. Ils devaient essentiellement comprendre les conséquences de l’obéissance et de la désobéissance, ainsi que la possibilité de repentance et de pardon (Exode 32.35 ; Lévitique 26 ; Nombres 14.20-45 ; Deutéronome 7.12-15 ; 8.5 ; 11.13-32).
  63. Exode 14.13, 14, 31 ; Deutéronome 4.35 ; 10.12, 13.
  64. Par exemple, de l’eau du rocher, des tables de pierre, une verge qui a fleuri, un serpent de bronze, et la manne qui tombait tous les matins excepté le sabbat (Exode 16.19-35 ; 24.12 ; 31.18 ; Nombres 17.8 ; 20.8-10 ; 21.8, 9 ; Deutéronome 8.15 ; Jean 3.14).
  65. Exode 17.15.
  66. Exode 15.1 ; Nombres 21.17.
  67. Nombres 13.1, 17-20, 27-33.
  68. Exode 35.30-35 ; 36.8-38,20 ; 39.1-30.
  69. Exode 3.12, 18 ; 15.2 ; 25:1 ; 35.4-9, 20-29 ; Lévitique 1-7. Enseignants et élèves devaient aussi demander à leurs voisins qui ne partageaient pas leur foi des ressources supplémentaires pour soutenir l’œuvre de l’école (Exode 11.2, 3 ; 12.35, 36).
  70. Exode 20.20 ; 39.32-43 ; Deutéronome 8.2.
  71. Deutéronome 6.4 ; Exode 15.11, 18 ; 20.22, 23 ; Deutéronome 29.13.
  72. Exode 3.17 ; Deutéronome 31.3, 6.
  73. Ce milieu éducatif a été préparé par Dieu : « Tu les amèneras et tu les planteras dans la montagne de ton patrimoine, au lieu que tu as préparé pour y habiter, Seigneur ; au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi » (Exode 15.17).
  74. Voir également Deutéronome 11.18-21.
  75. Verset 4. Les juifs considèrent ce verset (le chema) comme le passage le plus sacré de la Torah. Les parents juifs le récitent souvent avec leurs enfants à la fin de la journée.
  76. Verset 5. Ce passage souligne le but de l’éducation qui est d’aimer Dieu. À la liste « cœur, âme et force », Christ a ajouté le concept « esprit » (Marc 12.30), pour inclure l’élément intellectuel impliqué dans le verset 8.
  77. Verset 7. Ce verset semble inclure un processus éducatif par imitation de modèle. On ne peut pas partager ce qu’on ne possède pas.
  78. Verset 7. Les termes « inculquer » et « enseigner » suggèrent une recherche de maîtrise. Les expressions « chez toi », « en chemin » impliquent un apprentissage réceptif et actif. Les meilleurs moments pour apprendre, « Quand tu te coucheras et quand tu te lèveras », sont une base biblique pour les méditations quotidiennes du matin et du soir.
  79. Versets 8 et 9. « Ta main » : les mains servent à modifier activement l’environnement et peuvent correspondre au développement physique d’une personne. « Entre tes yeux » : le front est le siège de la pensée, de la raison et des fonctions exécutives, et peut signaler le développement cognitif. Ces paroles ont été prononcées à l’origine pendant le séjour des Israélites dans le désert. La mention « sur les montants de la porte de ta maison » rappelle probablement cette dernière nuit mémorable en Égypte quand les Israélites ont dû témoigner de leur foi et de leur engagement spirituel en aspergeant le sang de la Pâque sur les linteaux des portes de leurs maisons. Finalement, on se servait souvent des portes – tout comme aujourd’hui dans de nombreux endroits – pour y afficher des annonces pour la communauté, et cela implique une dimension sociale avec les éléments de service et de témoignage. Ces quatre dimensions du développement de la personne globale correspondent à celles décrites dans Luc 2.52.
  80. Deutéronome 6.6, 7.
  81. Exode 12.17, 24-27; 13.1-16 ; Deutéronome 31.9-13. Ces expériences d’apprentissage national devaient se faire au moins trois fois par an – à la Pâque et la fête des pains sans levain, à la fête des Prémices et pendant la fête des Tabernacles. L’ensemble de ces fêtes s’étalait sur un mois chaque année (Exode 23.14-17 ; 34.23 ; Lévitique 23 ; Nombres 28 et 29 Deutéronome 16.1-17). Parmi les familles qui assistaient à ces fêtes annuelles, il y avait celle d’Elqana (1 Samuel 1).
  82. Lévitique 25.
  83. Deutéronome 31.10-13. Les fêtes annuelles et l’année sabbatique comptent pour beaucoup dans le fait qu’Israël a été l’une des nations les plus lettrées de l’Antiquité.
  84. Lévitique 10.10, 11 ; Deutéronome 1-3; 9, 10 ; Josué 24.1-13 ; 1 Samuel 1 et 2 Juges 2.18, 19. Les parents avaient la responsabilité d’enseigner la Parole de Dieu et les leçons de la vie tirées de leurs expériences personnelles à leurs enfants et petits-enfants (Deutéronome 4.9, 10).
  85. Deutéronome 30.14 ; 31.23 ; Josué 5.13-15 ; Juges 13.8 ; 1 Samuel 2.35 ; 3.21.
  86. Juges 13.2-5.
  87. Dieu a donné l’ordre à Moïse d’amener Josué « à la tente de la Rencontre. Je lui donnerai mes ordres » (Deutéronome 31.14). En conséquence, « Josué, fils de Noun, était rempli d’un souffle de sagesse, car Moïse avait posé les mains sur lui » (Deutéronome 34.9).
  88. Deutéronome 11.2 ; Josué 8.34, 35 ; Juges 13.24, 25 ; 14.6, 19 ; 15.14.
  89. Deutéronome 17.18-20.
  90. Deutéronome 4.5-8 ; 6.1, 2. Il ne fallait pas seulement avoir une conscience de Dieu et de sa Loi. Les élèves devaient comprendre la signification de ses commandements et les appliquer dans leur vie (Deutéronome 6.20-25).
  91. Deutéronome 24.19-21.
  92. Deutéronome 25.13-16. Noter l’incident rapporté dans Josué 9.19-21. Le programme comportait d’autres valeurs dont l’impartialité, la justice, la miséricorde et la bonté envers les animaux (Deutéronome 16.19 ; 25.4).
  93. Deutéronome 14.1-21 ; 22.5. Les soldats en campagne, par exemple, avaient reçu cet ordre : « Tu auras un endroit à l’écart, hors du camp ; c’est là, dehors, que tu sortiras. Tu auras dans ton équipement un outil ; quand tu iras t’accroupir, tu feras un trou, puis tu te retourneras pour recouvrir tes excréments ». La raison de cette pratique avait une dimension spirituelle : « Car le Seigneur, ton Dieu, marche au milieu de ton camp pour te sauver » (Deutéronome 23.9-14).
  94. « Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit en terrasse afin de ne pas mettre du sang sur ta maison, pour le cas où quelqu’un tomberait » (Deutéronome 22.8).
  95. Avant de partir à la guerre, un prêtre devait s’adresser à l’armée et déclarer : « Écoute, Israël ! Vous allez aujourd’hui à la rencontre de vos ennemis pour le combat. Que votre cœur ne s’amollisse pas ! N’ayez pas peur, ne vous effrayez pas, ne vous épouvantez pas devant eux. Car le Seigneur, votre Dieu, marche avec vous, afin de combattre vos ennemis pour vous et vous sauver » (Deutéronome 20.1-4). Quand ils planifiaient l’attaque d’une ville, ils devaient d’abord lui proposer la paix. Si elle était acceptée, le peuple assiégé serait seulement astreint à des travaux forcés et non à la destruction totale (Deutéronome 20.10-12). De plus, les campagnes militaires ne devaient pas déboucher sur une dévastation écologique : « Si tu assièges longtemps une ville pour l’attaquer et la prendre, tu ne détruiras pas les arbres en y brandissant la hache… L’arbre des champs est-il un homme pour que tu l’assièges ? » (Deutéronome 20.19).
  96. Deutéronome 16.9 ; 17.6 ; 19.15-21 ; 25.1-3. Le programme incluait les lois sur les héritages ainsi que des précautions pour protéger les droits des femmes (Nombres 27.1-11 ; 36 ; Deutéronome 21.15-17 ; Josué 17.3-6). Un aspect particulier était celui des villes-refuges ouvertes aux Israélites et également aux étrangers, et qui permettaient à quelqu’un ayant tué accidentellement quelqu’un d’y fuir et d’y être jugé devant une assemblée (Nombres 1 ; Deutéronome 19.1-13 ; Josué 20).
  97. Lévitique 25.17 ; Deutéronome 15.1-18 ; 22.13-30 ; 23.19-25 ; 27-30 ; Josué 23. Ils apprenaient par exemple que s’ils trouvaient un objet perdu, ils devaient le retourner à son propriétaire légitime (Deutéronome 22.1-4). S’ils prenaient un gage en garantie pour une dette, ils ne devaient pas priver un individu de sa source de revenu (Deutéronome 24.6).
  98. Deutéronome 24.10-17.
  99. Deutéronome 8.10-18 ; 12.13, 14 ; 31.19-22 ; 32.44-47.
  100. Deutéronome 13.3 ; 30.11-19 ; Josué 24.14-28.
  101. Josué, par exemple, avait écrit une copie de la Loi sur des pierres qui avaient été placées sur le mont Ébal (Deutéronome 27 ; Josué 8.30-32). De la même manière, après la traversée du Jourdain, Josué a érigé un monument à la mémoire de cet événement dans le but d’instruire : « Lorsque vos fils vous demanderont demain : Que sont ces pierres pour vous ?, vous leur direz : C’est que les eaux du Jourdain ont été coupées devant le coffre de l’alliance du Seigneur… ces pierres seront pour toujours un rappel pour les Israélites » (Josué 4.4-7, 21-23 ; voir aussi Josué 22.9-24 ; 24.25-28).
  102. « Voici les commandements, les prescriptions et les règles que le Seigneur, votre Dieu, a ordonné de vous apprendre, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays vers lequel vous passez pour en prendre possession, afin que tu craignes le Seigneur, ton Dieu, en observant tous les jours de ta vie, toi, ton fils et le fils de ton fils, toutes ces prescriptions et tous ces commandements, ceux que j’institue pour toi, et que tes jours se prolongent » (Deutéronome 6.1, 2). Aussi, Deutéronome 4.5-8, 15-31 ; 7.1-6 ; 30.15-20.
  103. Juges 2.7-11.
  104. Juges 2.18, 19.
  105. 1 Samuel 7.16, 17 ; 19.20.
  106. 2 Rois 2.3-5 ; 4.38.
  107. Le travail éducatif des prophètes a été durable, mais par moments il y a eu d’autres formes d’instruction. Le roi Josaphat a envoyé ses fonctionnaires accompagnés des prêtres et des Lévites dans tout Israël afin d’enseigner la Parole de Dieu (2 Chroniques 17.7-9). Il en résulta un réveil spirituel dans le peuple (Ellen G. White, Prophètes et Rois). Après l’exil, une autre réforme a eu lieu. Esdras, prêtre et scribe, qui « avait appliqué son cœur à étudier la loi du Seigneur pour la mettre en pratique et pour apprendre à Israël les prescriptions et les règles » (Esdras 7:10), lisait la Parole de Dieu devant tout le peuple. Les lévites s’étaient joints à lui et « ils lisaient distinctement dans le livre de la Loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu » (Néhémie 8.1-8).
  108. Samuel a enseigné les Israélites en leur disant : « Si c’est de tout votre cœur que vous revenez au Seigneur, supprimez du milieu de vous les dieux étrangers et les Astartés ; décidez-vous pour le Seigneur et servez-le, lui seul » (1 Samuel 7.3-6). À la suite de cette exhortation, le peuple avait jeûné et confessé ses péchés. Esdras a reconnu que les prophètes, tout au long de l’histoire d’Israël, avaient été les avocats du réveil et de la réforme (Esdras 9.10-12).
  109. 2 Rois 6.32-7.2 ; 2 Chroniques 12.5 ; 16.7-9 ; 19.2 ; 12 ; 25.15, 16 ; Ésaïe 39.1-7. Au cours de toute cette période, Israël et Juda ont été dirigés par des rois, à commencer par Saül jusqu’à Osée dans le royaume du nord et Ézéchias dans celui du sud. Les prophètes ont essayé d’instruire ces dirigeants. Élie a envoyé une lettre à Joram pour condamner son idolâtrie et ses actions de violence, et l’avertir d’un jugement imminent (2 Chroniques 21.12-15). Les prophètes avaient aussi été chargés de transmettre les directives de Dieu concernant les affaires politiques de la nation. Nathan s’était impliqué pour assurer l’accession du trône à Salomon (1 Rois 1.11-48) ; Ahiya a agi pour que Jéroboam soit roi (1 Rois 14.2) ; dans le cas de Zimri, cela a été le prophète Jéhu (1 Rois 16.6-12) ; et Élie a oint Jéhu roi (1 Rois 19.16).
  110. Dieu a demandé à Élie d’inviter Élisée à être son assistant et  à se préparer à son propre ministère prophétique (1 Rois 19 ; 2 Rois2 ; 4.11-14, 29-31 ; 5.10-27 ; 6.15-17).
  111. Jérémie 1.5-9. Également 1 Samuel 3 ; Jérémie 1.17-19 ; Ézékiel 2.1-8 ; 3.17 ; 33.7.
  112. 2 Rois 2.9-15 ; Ésaïe 9.15 ; Daniel 6. Ces instructeurs ont été des personnages de marque : Samuel, Élisée, Ésaïe, Jérémie et Daniel, mais aussi des personnages moins connus : Gad, Ahiya, Shemaya, Jeditoun et Iddo. Des femmes en faisaient aussi partie : Houlda et la femme d’Ésaïe (2 Rois 22.14 ; 2 Chroniques 34.22 ; Ésaïe 8.3). Certains ont été prêtres et scribes comme Esdras, alors que d’autres, comme Amos, venaient de milieux modestes (Esdras 7.11 ; Amos 7.14, 15).
  113. Deutéronome 18.15, 18 ; 1 Samuel 9.15-17, 27 ; 2 Rois 20.1 ; Jérémie 23.28. Régulièrement, ces messages étaient des messages d’encouragement, d’avertissement, de réprimande, un appel à l’action ou une invitation à revenir à Dieu (1 Samuel 13.11-14 ; 15.16-31 ; 2 Rois 17.13, 23 ; 20.14-18 ; 21.10-15 ; Ésaïe 37.21-38 ; Aggée 1.2, 3 ; 2:1-9, 23 ; Zacharie 1.3).
  114. 1 Samuel 12.6-25.
  115. 1 Chroniques 29.29 ; 2 Chroniques 9.29 ; 12.15 ; 13.22 ; 26.22 ; 35.15.
  116. Habacuc 1.2-4.
  117. 1 Samuel 11.14 ; 2 Chroniques 29.25, 30.
  118. 2 Rois 4.1-7, 38-44.
  119. 1 Samuel 9.25 ; 15.30-31, 35.
  120. 1 Samuel 7.9 ; 2 Rois 6.15-17 ; 2 Chroniques 32.20 ; Daniel 9.1-19 ; Habacuc 3.
  121. 2 Samuel 7.4 ; 24.11 ; 1 Rois 12.24 ; 13.1-5 ; 16.7 ; 18.1 ; 19:9 ; 22.19 ; 2 Rois 7.1 ; 20.16 ; 24.2 ; 2 Chroniques 17.7-9 ; Michée 7.18, 19 ; Malachie 3.19-22.
  122. Ésaïe 53 ; 58.13, 14 ; 65.17-25 ; Sophonie 1.14 ; Malachie 3.6-12 ; 19-22.
  123. 1 Samuel 10.25 ; Joël 3.14 ; Michée 6.8 ; Zacharie 7.8-10.
  124. 2 Rois 3.11 ; 8.4-6 ; Ésaïe 58.6, 7.
  125. 2 Rois 3.15 ; Ésaïe 38.21 ; Zacharie 14.5. Les étudiants travaillaient avec leurs maîtres à la construction de l’école (2 Rois 6.1-7). Il est aussi important de souligner que les enseignants répondaient positivement aux initiatives de leurs élèves.
  126. Pour commémorer une victoire sur les Philistins, « Samuel prit une pierre qu’il plaça entre le Mitspa et la Dent, et il l’appela du nom d’Ében-Ezer (Pierre du Secours), en disant : Jusqu’ici le Seigneur nous a secourus »  (1 Samuel 7.12). Voir aussi 2 Samuel 12 ; Ésaïe 8.1-4 ; Ézéchiel 16 et 17 ; Osée 1.2-11 ; 12.10.
  127. Jérémie, par exemple, a utilisé une ceinture de lin (13.1-11), une poterie chez le potier (18.1-10), un vase d’argile brisé (19.1-13), un joug (27.2) et des pierres cachées dans l’argile (43.8-13) pour illustrer des concepts clés. Ézéchiel a préparé une marmite, l’a fait bouillir à gros bouillons et l’a remplie d’os ; et il a fait ses bagages et perçé un trou dans la muraille de la ville (12.3-8 ; 24.1-14). Une autre fois, Dieu a dit à Ézéchiel : « Toi, humain, prends une brique. Tu la placeras devant toi et tu y traceras une ville, Jérusalem. Puis, mets le siège contre elle, bâtis contre elle un terrassement, élève contre elle un remblai, place contre elle des camps et dresse contre elle des béliers tout autour. Toi, prends une poêle de fer et mets-la comme un mur de fer entre toi et la ville ; tu dirigeras ton visage vers elle, et tu l’assiégeras – qu’elle soit en état de siège. C’est un signe pour la maison d’Israël » (Ézéchiel 4.1-3). D’autres prophètes, dont Osée et Zacharie, ont aussi utilisé des illustrations concrètes (Osée 3 ; Zacharie 6.9-15).
  128. 2 Rois 4.38-44 ; 9.1-3 ; 1 Chroniques 9.22. Les activités étudiantes comprenaient aussi la louange et la communication de prophétie (1 Samuel 10.5 ; 19.19-24 ; 2 Chroniques 29.25, 26 ; Ésaïe 5.1-7 ; 25 ; 26 ; 63).
  129. 2 Samuel 24.11, 12 ; 1 Rois 18.
  130. Jérémie 35.
  131. 2 Chroniques 17.10, 11 ; 20.20 ; 28.9-15.
  132. Zacharie 8.23.
  133. « Après avoir entendu ces paroles, ce message prophétique (Obed était prophète), Asa trouva la force  de faire disparaître  les horreurs de tout le pays de Juda et de Benjamin et des villes qu’il avait prises dans la région montagneuse d’Éphraïm. Il restaura l’autel du Seigneur » (2 Chroniques 15.8). De la même manière, après la captivité, Zorobabel, Josué « et tout le reste du peuple écoutèrent le Seigneur, leur Dieu, d’après les paroles d’Aggée… Ils vinrent se mettre à l’œuvre dans la maison du Seigneur des Armées, leur Dieu  (Aggée 1:12-14 ; aussi Esdras 5:1, 2 ; 6:14). Voir aussi 1 Samuel 10:6, 7, 9-11 ; 16:13 ; Ézékiel 36:26, 27.
  134. 2 Chroniques 36.12, 16 ; Daniel 9.6-10 ; Jérémie 7.25, 26 ; 25.1-14 ; Zacharie 7.11, 12.
  135. 2 Chroniques 24.19-21 ; Néhémie 9.26 ; Jérémie 26.8-11 ; 29.19 ; 35.15 ; 37.2 ; Zacharie 1.4; 7.12.
  136. 2 Chroniques 15.3-6 ; Néhémie 9.30.
  137. Ésaïe 30.10. Voir aussi Ésaïe 9.15 ; Jérémie 5.13, 31 ; 8.10 ; 14.14-16 ; 23.10, 11, 14, 16-40 ; Ézéchiel 13 ; Michée 2:6-11 ; Sophonie 3.4.
  138. Malachie 3.23, 24.
  139. Luc 1.39. « Or l’enfant grandissait et devenait fort par l’Esprit. Il demeurait dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël » (Luc 1.80).
  140. Luc 1.13, 23, 41. Ils sont décrits comme étant aussi « tous deux justes devant Dieu et suivant d’une manière irréprochable tous les commandements et les ordonnances du Seigneur » (Luc1.6). Voir également Juges 13.4.
  141. Luc 1.11-20, 76-79.
  142. Aux dirigeants religieux, Jean a déclaré : « Vipères, qui vous a montré comment fuir la colère à venir ? Produisez donc des fruits dignes du changement radical » (Matthieu 3.7, 8 ; Luc 3.7-9). Il a aussi réprimandé sans peur le roi Hérode pour une relation adultérine avec la femme de son frère « et au sujet de toutes les mauvaises actions qu’il avait commises » (Matthieu 14.3, 4 ; Luc 3.19, 20). Christ, lui-même, a reconnu que Jean était inébranlable en face de l’opposition – il n’avait rien d’« un roseau agité par le vent » (Matthieu 11.7 ; Luc 7.24-28).
  143. Matthieu 3.11 ; Marc 1.7 ; Luc 3.15-17 ; Jean 1.27 ; Actes 13.25. De la même façon quand Jésus a demandé à Jean de le baptiser, Jean s’y est opposé avec véhémence : « C’est moi qui ai besoin de recevoir de toi le baptême, et c’est toi qui viens à moi ! » (Matthieu 3.14). Il s’est expliqué à ses disciples en ces termes : « C’était de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car, avant moi, il était » (Jean 1.15). Au début du ministère de Jésus, quelques juifs sont venus dire à Jean : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain et à qui, toi, tu as rendu témoignage, voici qu’il baptise et que tous viennent à lui ». La réponse de Jean a été : « Il faut qu’Il croisse et que, moi, je diminue » (Jean 3.26-30).
  144. Luc 1.15 ; 3.10-14.
  145. Matthieu 3.1, 2 ; Luc 3.2-6.
  146. Matthieu 3.4 ; 11.8, 18 ; Marc 1.6 ; Luc 1.15 ; 7.24-28, 33. Il semble que Jean ait été astreint aux vœux des Nazaréens avec plusieurs paramètres additionnels comme mentionné dans Nombres 6.3-7 ; Juges 13.4, 5 ; et Amos 2.11, 12.
  147. Marc 11.32 ; 1.4, 5 ; Matthieu 21.32.
  148. Matthieu 11.7-9 ; Luc 7.24-28.
  149. Jean 1.33, 34.
  150. Jean 7.15.
  151. Luc 4.16-20, NBS. On insiste souvent sur le fait que c’était la coutume de Jésus d’aller à la synagogue le sabbat, il ne faut pas oublier que c’était aussi sa coutume de « se lever pour faire la lecture ». Cela nous montre que sa communauté reconnaissait que Jésus lisait les Écritures avec précision et distinctement.
  152.  152. Matthieu 1.19.
  153. Luc 1.30-38, 46-56.
  154. Luc, en deux occasions particulières, signale que Marie « retenait toutes ces choses et y réfléchissait » (Luc 2.19, 51).
  155. Luc 2.4, 22-24, 27, 39, 41.
  156. Matthieu 2.13, 14, 22.
  157. Joseph et Marie ont offert l’offrande des pauvres et non des riches à la présentation de Jésus au temple (Luc 2.24).
  158. Matthieu 2.13-15.
  159. Quand Philippe a dit à Nathanael qu’il avait trouvé le Messie et qu’il était de Nazareth, ce dernier, incrédule, a demandé : « Quelque chose de bon peut-il venir de Nazareth ? » (Jean 1.46).
  160. Luc 2.46.
  161. Luc 2.44. Cette supposition indique bien que ses parents avaient confiance en lui.
  162.  162. Luc 2.40. Noter que ce passage signale d’abord un développement physique robuste chez Jésus. Puis, il ajoute que son développement était également cognitif, d’une grande perspicacité mentale. (Luc 2.47, 48).
  163. Luc 2.52.
  164. Quand Jésus est revenu pour une certaine occasion à Nazareth, les gens demandaient : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? » (Matthieu 13.55). Marc exprime le même ébahissement chez les gens : « N’est-ce pas le charpentier ? » (Marc 6.3).
  165.  165. Quand il enseignait, Jésus s’appuyait souvent sur des leçons tirées de la nature – des leçons basées sur le sel, l’eau, le vent, les oiseaux, les moutons, la foudre, les lis ; des leçons qui présentaient des roseaux courbant sous le vent, une poule rassemblant ses poussins sous ses ailes, le nid des vautours, de petites graines devenant d’immenses arbres, ainsi que les changements saisonniers et les variations du temps.  Voir Matthieu 5.13 ; 6.25-34 ; 11.7 ; 13.31, 32 ; 16.2, 3 ; 24.27, 32 ; Marc 4.26-29, 30-32 ; 9.50 ; 13.28 ; Luc 6.43, 44 ; 7.24 ; 9.58 ; 12.24-27, 54-56 ; 13.18, 19, 34 ; 14.34, 35 ; 17.24, 37 ; 21.29-31 ; Jean 3.8 ; 4.13 ; 10.4, 5 ; 12.24 ; 15.4, 5.
  166. Matthieu 4.4, 6, 7, 10 ; 8.4 ; 12.3-5, 39-42 ; 16.4 ; 19.4, 7-9 ; 21.13 ; 22.31, 35-40 ; 23.35 ; 24.15, 37-39 ; 26.24, 31 ; Marc 1.44 ; 7.6-13 ; 9.12, 13 ; 10.2-9 ; 11.17 ; 12.10, 26 ; 13:14 ; 14.21, 27 ; Luc 4.1-12, 14-21, 24-27 ; 5.14 ; 6.3 ; 7.27 ; 11.29, 51 ; 18.31 ; 17:26-29, 32 ; 19.46 ; 20.27-38, 41-44 ; 24.27, 44 ; Jean 3.14, 15 ; 5.46 ; 6.32, 45 ; 7.22, 23.
  167. Construire une maison, l’éclairer, rapiécer des vêtements, faire du pain, engager des ouvriers, garder des troupeaux ; des fêtes de mariage, l’affectation de places, des lois sur les héritages, des investissements et un trésor caché ; des enfants jouant sur la place publique, des pêcheurs triant des poissons, un marchand cherchant de la marchandise, un berger trouvant son mouton, un roi préparant une guerre, des fermiers semant le grain et détruisant les mauvaises herbes. Voir Matthieu 5.14-16, 38-42 ; 6.1-8, 16-18, 24 ; 7.24-27 ; 9.16, 17 ; 11.16-19 ; 12.11, 12 ; 13.1-9, 24-30, 33, 44-48 ; 15.3-6 ; 18.12-14 ; 20.1-15 ; 22.1-8 ; 23.1-7, 16-26, 29-32 ; 25.1-13, 14-30, 31-46 ; Marc 2.19, 20, 21, 22 ; 3.23-27 ; 4.1-8, 13-20, 21, 22 ; 7.9-13 ; Luc 5.36-39 ; 6.46-49 ; 7.31, 32, 41-43 ; 8.4-8, 16-18 ; 11.5-8, 11, 12, 21, 22, 33, 42-47 ; 12.6, 7, 16-20, 29, 30, 35-40, 42-48, 57-59 ; 13.6-9, 15, 20, 21 ; 14.5, 7-11, 16-24, 28, 29, 31, 32 ; 15.4-7, 8-10, 11-32 ; 16.1-8, 13, 19-21 ; 17.7-10 ; 18.1-5, 9-13 ; 19.12-27 ; 20.9-16, 21-25, 46, 47 ; 22.25, 31 ; 10.1-6, 8-13 ; 12.35 ; 15.1-3, 6, 13-15 ; 16.21 ; 18.36.
  168. Luc 2.49, NBS.
  169. Luc 2.47.
  170. Matthieu 14.23 ; 26.36 ; Marc 1.35 ; Luc 5.16 ; 6.12 ; 9.28, 29 ; 11.1 ; Jean 17.11, 20.
  171. « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la bonne nouvelle du Règne et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » (Matthieu 4:23). Tout comme pour sa croissance personnelle (Luc 2.52), le ministère du Christ comprenait chacune de ces dimensions : cognitive (enseignement dans les synagogues), spirituelle (prédication de l’Évangile), physique (guérison des maladies) et sociale (interaction avec les gens. Voir un passage similaire dans Matthieu 9.35, qui souligne que Jésus exerçait son ministère dans « toutes les villes et tous les villages ».)
  172. Jean 14.9 ; 17:6 ; Matthieu 13.
  173. Matthieu 4.23 ; 9.35 ; 13.54 ; 21.23 ; 26.55 ; Marc 1.21 ; 6.2 ; 11.15-17 ; 12.35 ; 14.49 ; Luc 4.15, 31 ; 13.10 ; 19.47 ; 20.1 ; 21.37 ; Jean 6.59 ; 7.14, 28.
  174. Matthieu 5.1, 2 ; 11.1 ; Marc 2.13 ; 4.1, 2 ; 6.6, 34 ; Luc 5.3, 17-19 ; 13.22.
  175. Matthieu 5.1, 2 ; 11.1 ; Marc 8.34 ; 9.31 ; Luc 11.1.
  176. Matthieu 5.1-3 ; 14.21 ; 15.38 ; Marc 6.44 ; 8.9 ; 10.1 ; Luc 5.1-3 ; 9.14 ; 10.1, 17 ; Jean 6.10.
  177. Jean 3.1-21 ; 4.5-26.
  178. Matthieu 9.10-13 ; 12.14 ; 14.21 ; 15.1-9, 38 ; Marc 5.21 ; Luc 19.1-28 ; Jean 6.9 ; 7.32-46.
  179. Marc 4.33 ; 9.33-35 ; Luc 8.44-46 ; Jean 16.12.
  180. Matthieu 9.36 ; 11.29, 30 ; 14.12, 13 ; Marc 6.30-32 ; 49, 50 ; Jean 8.10, 11 ; 11.32-36.
  181. Matthieu 20.28 ; Jean 13.4-17 ; 3.26-36 ; 4.1-3.
  182. Luc 5.33, 34 ; 19.37-40 ; 6.22, 23 ; 10.17-21 ; 15.4-7 ; Jean 3.29 ; 16.20-24 ; 17.13 ; 15.4-7 ; 15.11 ; 10.10.
  183. Marc 1.16-18 ; Luc 5.4-11.
  184. Marc 8.31-33 ; Luc 7.37-47.
  185. Matthieu 16.23 ; 21.12 ; 23.13-37 ; Jean 2.13-17.
  186. Matthieu 17.1, 2 ; 26.36-44 ; Marc 3.14 ; Jean 1.38, 39 ; 21.4, 12.
  187. Matthieu 8.3 ; 18.10, 14 ; 19.10, 11, 13, 14 ; 25.40 ; Marc 9.42 ; 12.41-44 ; Luc 9:46-48 ; 19.5-7 ; Jean 4.40.
  188. Matthieu 14.23 ; 26.36 ; Marc 1.35 ; Luc 5.16 ; 6.12 ; 9.28, 29 ; 11.1 ; Jean 17.11, 20.
  189. Voir Luc 4.16-21 et 24.27, 32. Dans son enseignement, Jésus utilisait les Écritures pour initier la réflexion (Luc 10.26), élargir des concepts (Marc 9.12), approfondir une notion (Matthieu 5.27, 28), créer des liens (Luc 20.17), comprendre le passé (Luc 24.26, 27), envisager l’avenir (Luc 24.44) et appeler à l’action (Luc 11.17).
  190. Luc 12.22-31 ; Matthieu 16.24-27 ; 23.23.
  191. Marc 10.2-9 ; Matthieu 5.21-44.
  192. Matthieu 20.28.
  193. Marc 14.8, 9 ; Matthieu 28.19, 20.
  194. Matthieu 17.25 ; 18.12 ; 22.42 ; 21.28.
  195. Matthieu 22.29 ; Jean 8.32 ; 14.7.
  196. Matthieu 13.23 ; Marc 7.14 ; Jean 13.12 ; Luc 24.45.
  197. Luc 10.29, 36; 6.36 ; Matthieu 10.16 ; Luc 12.40.
  198. Matthieu 5.16 ; Jean 13.17 ; Matthieu 7.21 ; aussi Matthieu 16.27.
  199. Matthieu 13.34 ; 7.16 ; 9.16, 17 ; 15.14 ; 24.43, 44.
  200. Marc 4.33, 34.
  201. Luc 13.1-5 ; 10.30.
  202. Marc 2.23-26 ; 12.26 ; Luc 11.50, 51.
  203. Matthieu 11.16-19 ; 23.27, 28 ; 24.32, 33 ; 23.37.
  204. Marc 12.13-17 ; 11.13-23 ; Luc 12.24-27 ; Matthieu 26.26-28.
  205. Matthieu 11.2-5 ; Jean 13.4, 5, 12-17.
  206. Matthieu 13.11-52.
  207. Matthieu 11.7-9 ; 14.31 ; 16.9, 10, 13-15 ; Marc 5.30 ; Luc 13.14-16 ; Jean 4.35.
  208. Matthieu 7.24-27 ; 25.1-4 ; 21.13.
  209. Matthieu 20.26, 27 ; Luc 17.33 ; Marc 10.31 ; Matthieu 11.11.
  210. Luc 18.25 ; Matthieu 23.24 ; Luc 6.41, 42.
  211. Matthieu 17.24-27 ; Marc 5.18-20.
  212. Matthieu 21.28-31 ; Luc 9.12, 13.
  213. Marc 6.7-13 ; Luc 10.1 ; Marc 6.30.
  214. Matthieu 7.28, 29 ; Marc 6.2, 3 ; Matthieu 9.33.
  215. Luc 13.17 ; Jean 7.32, 45, 46 ; Luc 24.32.
  216. Matthieu 28.19, 20. Il est peut-être significatif que le terme « faites des disciples » (μαθητεύω) soit à l’impératif dans ce passage et constitue le point central du mandat évangélique.
  217. Actes 8.26-39.
  218. 2 Timothée 1.5 ; 3.15.
  219. Actes 16 ; 1 Timothée 4.11 ; 6.2.
  220. 1 Timothée 4.12 ; 6.6-11.
  221. 1 Timothée 4.13, 14.
  222. Tite 2.1-10, 15.
  223. Au début, les apôtres enseignaient dans la cour du temple (Actes 5.21, 42). Plus tard, Paul enseignait souvent dans les synagogues, dans d’autres lieux publics tels que l’Aréopage et l’école de Tyrannos et dans des maisons privées (Actes 5.42 ; 13.42 ; 14.1 ; 17.2, 17, 19 ; 18.4, 7 ; 19.9 ; 20.20). Parfois, l’enseignement se faisait dans la nature, au bord d’une rivière à Philippes ou dans le désert de Gaza (Actes 8.26 ; 16.13). Des exemples d’ambiance familiale se trouvent dans Actes 16.1 et 2 Timothée 1.5 ; 3.15.
  224. Actes 21.21 ; 26.1-28 ; 1 Timothée 2.7 ; 2 Timothée 1.11 ; 3.15 ; Tite 2.1-10.
  225. Actes 21.28.
  226. Actes 2.42 ; 18.25 ; 28.31 ; 2 Timothée 1.11. Une des qualifications de l’évêque était qu’il soit apte à enseigner (1 Timothée 3.2). De la même manière, une partie du travail de l’ancien d’Église était d’enseigner (1 Timothée 5.17).
  227. Romains 15.14 ; Éphésiens 6.4 ; Tite 2.3, 4.
  228. Actes 5.42 ; 13.1 ; 15.35 ; Romains 12.6, 7 ; 1 Corinthiens 12.28, 29 ; 1 Timothée 4.13 ; 5.17 ; Jacques 3.1. Paul, dans sa description des dons de Christ à l’Église déclare que le ministère de pasteur et d’enseignant est donné aux mêmes individus (Éphésiens 4.11).
  229. Romains 2.20-22 ; 1 Corinthiens 14.19 ; Galates 6.6 ; Hébreux 5.12, 13 ; 1 Timothée 1.7 ; 2 Jean 7-10.
  230. Actes 5.25 ; 18.25 ; 28.31 ; 2 Timothée 2.2, 24.
  231. Actes 4.18 ; 1 Corinthiens 3.9 ; 1 Thessaloniciens 4.2. Les faux enseignants enseignent seulement ce que les gens veulent entendre (2 Timothée 4.3). Ils introduisent leurs hérésies subtilement, ou enseignent pour exploiter les autres, ou encore simplement pour l’appât du gain (1 Timothée 1, 6 ; Tite 1.11 ; 2 Pierre 2.1, 3 ; Apocalypse 2.20).
  232. Actes 18.11 ; 1 Timothée 6.3 ; 2 Timothée 3.16 ; 4.3. Les parents doivent élever leurs enfants « par l’éducation et les avertissements du Seigneur » (Éphésiens 6.4).
  233. 1 Timothée 4.10, 11 ; Apocalypse 14.6.
  234. Éphésiens 4.12 ; 1 Thessaloniciens 4.1 ; 1 Timothée 6.2.
  235. Actes 12.25 ; 15.37 ; 16.1-3 ; 1 Corinthiens 4.17 ; 14.31 ; 2 Thessaloniciens 2.15 ; 2 Timothée 1.13 ; 4.11.
  236. Actes 6 ; 18.2, 3 ; 20.34 ; Éphésiens 4.28 ; Philippiens 4.3 ; Colossiens 3.16 ; 1 Thessaloniciens 4.11 ; 2 Thessaloniciens 3.6.
  237. Actes 2.42. L’expérience éducative leur « apprend à vivre d’une manière pondérée, juste et pieuse » (Tite 2.12).
  238. Actes 2.41, 47 ; 5.14 ; 11.24 ; 13.12 ; 17.6.
  239. Ésaïe 64.4 ; 1 Corinthiens 2.9. Ce milieu avait été planifié « depuis la fondation du monde » (Matthieu 25.34, NBS) et préparé par Christ lui-même (Jean 14.1-3).
  240. Hébreux 11.10, 16 ; 13.14 ; Apocalypse 21.1, 2.
  241. « Son éclat ressemblait à celui d’une pierre précieuse, une pierre de jaspe transparente comme du crystal » (Apocalypse 21.11). Ses fondations sont décorées de toutes sortes de pierres précieuses. Ses portes sont d’une seule perle et ses rues sont d’or pur, « comme du verre transparent » (Apocalypse 21.2, 19, 21).
  242. Psaumes 23.6 ; Jean 14.2 ; Apocalypse 21.23. La ville n’a pas de temple « car le Seigneur Dieu, le tout-Puissant, est son sanctuaire ainsi que l’agneau » (Apocalypse 21.22).
  243. Ésaïe 35.1 ; 55.13.
  244. Ésaïe 11.6, 9 ; 32.18 ; 60.18 ; 65.25 ; 2 Pierre 3.13.
  245. Ésaïe 52.6.
  246. Apocalypse 14.4.
  247. Apocalypse 7.17 ; 21.3 ; 22.4, 17.
  248. Colossiens 2.3.
  249. Apocalypse 5.9 ; 7.9.
  250. Psaumes 24.3, 4 ; Matthieu 5.8.
  251. Ésaïe 60.21 ; Matthieu 25.46 ; Éphésiens 5.5 ; Apocalypse 22.15.
  252. Jude 24 ; Apocalypse 2.7, 17 ; 15.2; 21.27.
  253. Les élèves dans les écoles de la terre soupiraient de voir Dieu face à face et de mieux le connaître. Job a déclaré : « Je sais bien, moi, que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera, le dernier, sur la poussière, après que ma peau aura été détruite ; de ma chair je verrai Dieu. Moi, je le verrai, mes yeux le verront, et non pas quelqu’un d’autre ; les profondeurs de mon être s’épuisent au-dedans de moi » (Job 19.25-27). Dans l’école du ciel ce désir est exaucé – ils verront « le roi dans sa beauté » (Ésaïe 33.17). Tout comme Énoch, les élèves marcheront avec Dieu et le verront « tel qu’il est » (1 Jean 3.2, voir aussi Genèse 5.22-24 ; Apocalypse 3.4). Christ lui-même leur révèlera « toute la connaissance du Seigneur » et « la sagesse de Dieu, dans sa grande diversité » (Ésaïe 11.9 ; Éphésiens 3.10).
  254. Job 38 ; Psaumes 119.89 ; Apocalypse 15.3. La conclusion suprême de leur recherche sera : « C’est toi, Seigneur, toi seul, qui as fait le ciel, le ciel du ciel et toute leur armée, la terre et tout ce qui s’y trouve, les mers et tout ce qu’elles renferment. À tout cela tu donnes la vie » (Néhémie 9.6).
  255. Éphésiens 2.6, 7. Alors que les rachetés entrevoient les profondeurs de l’amour de Dieu et les nouvelles dimensions du sacrifice accompli en leur faveur, ils s’exclament : « L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et bénédiction » (Apocalypse 5.12). « À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang et qui a fait de nous un royaume, des prêtres pour son Dieu et Père, à lui la gloire et le pouvoir à tout jamais ! Amen ! » (Apocalypse 1.5, 6). Pour les élèves du ciel, le caractère et les actes de Dieu sont à jamais justifiés. Ils crient avec force : « Alleluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu, parce que ses jugements sont vrais et justes » (Apocalypse 19.1, 2). « Le salut est à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’agneau ! (Apocalypse 7.10).
  256. Ésaïe 65.21, 22.
  257. Psaumes 87.7 ; Ésaïe 14.7 ; 24.14 ; 35.10 ; 51.3 ; Apocalypse 15.2. Ces expériences musicales, tant vocales qu’instrumentales, impliquaient non seulement des interprétations de qualité mais aussi de la compostion créative (Apocalypse 5.9 ; 14.2, 3 ; 15.2-4).
  258. Dans l’école du ciel, servir n’est seulement un événement ponctuel. C’est un mode de vie. « Ils sont devant le trône de Dieu ; ils lui rendent un culte, jour et nuit » (Apocalypse 7.15). Voir aussi Psaumes 103.21 ; Apocalypse 1.6 ; 22.3.
  259. Ce thème de l’adoration et de la louange imprègne l’école et chacune de ses activités (Psaumes 103.21 ; 113.3 ; 145.10 ; 148.2 ; Ésaïe 60.18 ; 61.11 ; Apocalypse 1.5, 6 ; 5.13). Il y a aussi des occasions spéciales de célébration (Apocalypse 19.6-9).
  260. 1 Corinthiens 13.12.
  261. Ils cueillent les feuilles de l’arbre de la vie qui sont « pour la guérison des nations » (Apocalypse 22.2). Ils s’agenouillent ensemble « devant le Père, de qui toute la famille dans les cieux et sur la terre tient son nom » (Éphésiens 3.15).
  262. 1 Corinthiens 6.2. Voir aussi Luc 22.29 et 30 et Apocalypse 20.4 à 6.
  263. « Vous êtes donc mes témoins – déclaration du Seigneur » (Ésaïe 43.12, italique ajouté).
  264. Apocalypse 15.3, 4 ; Psaumes 29.9.
  265. Nahum 1.9, NBS.
  266. Ésaïe 35.10.
  267. Psaumes 16.11 ; Matthieu 25.21.
  268. Ésaïe 51.3 ; 65.17, 18.
  269. Ésaïe 49.10 ; 65.19 ; Apocalypse 7.16, 17 ; 21.4.
  270. Jean 10.28.
  271. Job 3.17.
  272. Luc 20.36.
  273. Malachie 3.20.

 [SM1] Not so short, he spent 40 years in the desert