Ressource | Katia Garcia Reinert

YOUTH ALIVE (JEUNES EN VIE) :

DÉVELOPPER DE LA RÉSILIENCE FACE AUX COMPORTEMENTS À RISQUE

Il y a dans le monde approximativement 7,7 milliards de personnes1. Environ 1,2 milliard d’entre elles (soit 1 sur 6) sont des adolescents âgés de 10 à 19 ans2. Beaucoup de ces jeunes adoptent des comportements sains et jouissent d’une bonne santé, mais il y en a des milliers qui connaissent une mort prématurée, de graves maladies et des blessures. Une bonne santé n’englobe pas seulement le bien-être physique mais aussi le bien-être mental et spirituel qui a un impact non seulement sur l’individu mais aussi sur les personnes qui font partie de sa vie. La mort prématurée et la maladie sont souvent liées à des comportements à risque. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’usage du tabac et de l’alcool, les rapports sexuels non protégés et/ou l’exposition à la violence, peuvent avoir un impact néfaste sur les jeunes, et non seulement au cours de l’adolescence mais tout au long de leur vie, et même sur la santé de leurs enfants. Parmi les comportements à risque élevé, on peut nommer les suivants :

    • Consommation de stupéfiants et dépendances (alcool, tabac, cannabis, opioïdes, pornographie, jeux de hasard et d’argent). Les dépendances sont une cause majeure de problèmes de santé physiques et mentaux chez les jeunes, de développement cognitif médiocre, de comportement violent, de victimisation, de difficultés d’apprentissage, de niveau économique faible, de développement social entravé3.
    • Activité sexuelle. Une activité sexuelle précoce est liée à de nombreuses maladies transmises sexuellement (VPH, chlamydia, gonorrhée, VIH/SIDA), à la grossesse des adolescentes, aux relations brisées et à la pauvreté (voir encadré)4.
    • Décrochage scolaire. Le manque d’éducation est en corrélation avec un manque d’opportunités pour une stabilité économique, avec des relations sociales compromises5.
    • Violence et intimidation chez les jeunes. La violence interpersonnelle est l’une des 10 principales causes de décès chez les adolescents dans le monde entier6. Les gangs recrutent des jeunes vulnérables dans les régions touchées par la pauvreté et les poussent à des comportements violents, harcèlement sexuel et voies de fait. De plus, l’appartenance à un gang entraîne de faibles résultats d’apprentissage et un décès prématuré, non seulement pour l’individu mais aussi pour ceux qui vivent au sein de la communité7. Un jeune qui est intimidé peut souffrir de dépression, d’anxiété, de solitude, avoir de la difficulté à se faire des amis et faire face à des niveaux plus élevés de drogues. Le jeune qui intimide présente des taux élevés de tabagisme, de consommation excessive d’alcool et de bagarre. Le comportement d’intimidateur peut être un indicateur d’agression conjugale future, de difficulté à conserver un emploi, de maltraitance d’enfants et de personnes âgées8.
    • Suicide. Tout autour du monde, le suicide est un risque grave parmi les jeunes et une cause majeure de mort prématurée9.

Malheureusement, les adventistes du septième jour ne sont pas exemptés de nombre de ces problèmes, et les écoles adventistes non plus. Une recherche de l’Institute for the Prevention of Addictions (IPA) de l’université Andrews (Berrien Springs, Michigan, États-Unis) a révélé que certains élèves et étudiants dans les institutions adventistes (de la maternelle à l’université) utilisent des substances nocives mais à des taux beaucoup plus faibles que les étudiants dans les établissements non confessionnels. La culture générale influence tout le monde, et cela inclut la jeunesse adventiste10.

La prévention des problèmes de santé à l’âge adulte doit absolument passer par la promotion de comportements sains pendant l’adolescence et la prise de mesures pour mieux protéger les jeunes des risques pour la santé. Malheureusement, les taux plus élevés de drogues et d’alcool dans la population générale continueront à exercer une puissante influence sur la jeunesse adventiste. Il est tragique de penser que de simplement partager « la bonne information » ne garantit pas que notre jeunesse fera les meilleurs choix ou qu’elle s’abstiendra des comportements à risque. De nombreux éducateurs et parents se sentent impuissants à faire quoi que ce soit au sujet des changements rapides qui se sont produits dans la société depuis qu’ils étaient jeunes. La question s’impose : que peuvent faire les éducateurs pour aider les jeunes à vivre leur foi et être pleinement en vie – libres de dépendances et d’autres comportements dommageables ?

Recherche prometteuse

En dépit des nombreux changements au sein de notre société globale, certaines choses demeurent les mêmes :

    • Le besoin de relations avec des pairs et des mentors adultes
    • Le désir d’une connexion personnelle avec Dieu
    • La recherche de valeurs qui comptent
    • L’importance d’avoir du plaisir et de soutenir le désir humain de s’amuser

La recherche a également montré que les étudiants qui ont une affiliation religieuse et qui embrassent des valeurs spirituelles risquent beaucoup moins de consommer des drogues11. Une recherche récente sur la toxicomanie a révélé que les programmes de traitement et de prévention réussissent mieux quand ils contiennent un élément de « valeurs »12. Ces valeurs sont essentielles pour promouvoir une société libre de drogues dangereuses et illégales. Nous devons donc traiter les causes sous-jacentes de l’usage des drogues telles que le désespoir, la dépression, les sentiments d’inutilité et d’isolement, un besoin d’appartenance ou de toute autre émotion qui pourrait contribuer à une image négative de soi. Se jeter dans les bras de Dieu et promouvoir des valeurs chrétiennes, voilà de bons points de départ.

La recherche a identifié divers facteurs de résilience qui protègent les jeunes et leur donnent la force de dire « non » aux comportements à risque. D’après les données, un engagement à la croyance que le corps est le temple de Dieu et une connexion personnelle avec Dieu font une réelle différence13.

Résilience

La recherche comportementale explore typiquement ce qui met les jeunes en danger de s’engager dans les comportements à risque. Le concept de résilience a insufflé de l’espoir parmi les chercheurs, y compris les éducateurs. La résilience est la capacité de bien s’adapter face à l’adversité, les traumatismes, les tragédies, les menaces, et d’autres sources de stress importants comme les problèmes familiaux et relationnels, les graves problèmes de santé, ou d’autres agents stressants au travail ou sur le plan financier. Cela signifie la capacité de « rebondir » après des expériences difficiles14. Les individus résilients ont plus de chances d’avoir les caractéristiques suivantes :

    • Une foi religieuse profonde15
    • Un engagement ferme envers soi-même et/ou envers leur Dieu, et la bonne volonté d’agir et de régler les problèmes
    • Une attitude positive face à leur environnement, un sens aigu de leur raison d'être et un fort locus de contrôle interne qui leur permet de voir les obstacles de la vie comme des défis qui peuvent être relevés16
    • Un puissant engagement à aider les autres17
    • La croyance que l’adversité peut être surmontée, qu’il y a une vie au-delà des obstacles du jour
    • La capacité d’identifier les facteurs qui expliquent le succès plutôt que de se concentrer sur les défaillances dont l’échec scolaire, l’usage des drogues et autres comportements à risque18.

Établissement de liens et de saines relations

Peu importe leur race, leur ethnie, leur structure familiale, leur niveau de pauvreté, les adolescents qui sont attachés à leurs parents, à d’autres membres de la famille et à leur communauté scolaire (par une relation horizontale saine) sont protégés de nombreux comportements à risque tels que les relations sexuelles préconjugales, la violence, la détresse émotionnelle, les tentatives de suicide et l’usage des drogues19. Personne ne se suffit à lui-même. Tous, nous aspirons à être acceptés et connectés avec quelqu’un d’autre pour du soutien et de l’encouragement (relation horizontale). La Bible confirme cela dans Romains 14.7 : « En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même » (NBS)20. Alors que les individus se connectent à Dieu, ils valorisent les autres comme des enfants de Dieu – ce qui facilite pour eux la connexion à d’autres jeunes et d’autres adultes.

L’école, une communauté

Les écoles peuvent fournir plusieurs facteurs de protection pour les jeunes adultes comme des possibilités de s’impliquer dans la prise de décision de l’école, des attentes élevées mais réalistes à l’égard de leurs résultats, et un climat de soutien bienveillant. Selon l’OMS, avoir une expérience scolaire positive a une influence favorable sur la santé et le bien-être d’un individu. Par contre, une expérience négative devient un facteur de risque qui peut affecter la santé physique et mentale des étudiants21. Si l’élève « aime » l’école qu’il fréquente, on considère que cela constitue un facteur protecteur contre l’intimidation, la prise de risques sexuels, l’usage du tabac et de l’alcool ainsi que des autres drogues. A contrario, les élèves qui n’aiment pas l’école ou se sentent déconnectés des autres personnes à l'école sont plus susceptibles d’échouer, de décrocher et d’avoir des problèmes de santé mentale. Ainsi, quand les élèves croient que leur école est une communauté, un endroit caractérisé par des relations de soutien bienveillant, où ils ont des opportunités de participer dans les activités scolaires et la prise de décision, un endroit où les normes sont partagées, ils apprécieront plus leur école et seront plus motivés académiquement, seront plus réguliers, s’engageront dans des comportements moins perturbateurs, auront un meilleur rendement scolaire, prendront moins de drogues et seront moins susceptibles d'adopter un comportement délinquant22. Dans une étude basée sur des données d’un sondage auprès de 508 communautés américaines, il a été relevé que des activités parascolaires supervisées par des adultes étaient associées à une incidence plus faible de tabagisme, de consommation et d’abus d’alcool au cours des 30 derniers jours. De plus, les activités communautaires dans le but de réduire l’usage des drogues – dont les organisations étudiantes de prévention de l’abus d’alcool – étaient associées à moins de ces abus23.

Ainsi, les écoles peuvent agir comme des communautés protectrices. Éducateurs et autres mentors peuvent influencer positivement la santé et le bien-être des enfants et des adolescents en créant des expériences positives et des programmes parascolaires qui peuvent améliorer l’expérience en classe et avoir un impact durable24. Youth Alive est un programme qui incorpore des stratégies fondées sur des données probantes pour la prévention des comportements à risque qui s’est révélé efficace quand il était mis en place dans les écoles adventistes25. Ce programme a été développé par l’Église adventiste du septième jour pour cibler non seulement la jeunesse adventiste, mais aussi les adolescents et les jeunes adultes de la communauté.

Le programme Youth Alive

Youth Alive est un programme qui regroupe les facteurs de résilience mentionnés plus haut. Voilà plusieurs années qu’il est utilisé en Asie, en Afrique, en Amérique et en Europe pour développer la résilience et prévenir les comportements à risque chez les adolescents et les jeunes adultes de 15 à 22 ans dans les églises, les écoles et les communautés. Ce programme regroupe les valeurs de foi associées à la résilience, à savoir avoir Jésus Christ – la Puissance la plus grande – au centre de toutes leurs activités, et il favorise le rapprochement parmi les jeunes et entre les jeunes et les adultes. Ces perspectives et actions clés ont une influence majeure sur la protection des jeunes face aux comportements à risque.

Tout est une question de discipulat

Youth Alive est pour l’essentiel un programme pour la jeunesse conçu pour développer la résilience face aux comportements à risque tels que la violence, l’activité sexuelle préconjugale, la consommation d’alcool et de drogues illégales, ainsi que le mauvais usage des drogues légales. Il porte sur le mentorat intergénérationnel pour une croissance spirituelle, l’habilitation au leadership, le service et les relations étroites. Le programme implique la collaboration entre plusieurs ministères de l’Église dont la Santé, la Jeunesse, l’Éducation, les Campus publics et la Mission globale.

Youth Alive – qui prend modèle sur un programme positif de prévention par les pairs basé sur des données probantes – est crucial pour aider les jeunes à vivre une vie saine pleine de sens.

Programme : Le programme implique diverses activités et événements qui ciblent la croissance et la formation des jeunes. Il est intergénérationnel. Ce qui veut dire qu’il inclut non seulement des présentateurs et facilitateurs adultes qualifiés mais aussi des jeunes comme mentors et participants. Les éléments du programme sont énumérés plus bas.

Positif : Le programme Youth Alive se concentre sur des choix positifs en Christ débouchant sur des relations interpersonnelles positives. Les participants se traitent avec respect, dignité et honneur, estimant chacun comme un enfant de Dieu et ne prenant pas part au racisme, aux préjugés ni aux critiques. Cette attitude encourage le sentiment d’être complètement accepté.

Prévention : Youth Alive insiste sur le thème MON CHOIX : ÊTRE PLEINEMENT EN VIE qui revient dans tous les éléments du programme. Cela encourage l’engagement de tous les participants envers un style de vie sain, incluant ceux qui peuvent déjà avoir touché avec désinvolture aux drogues et autres comportements à risque.

Pairs : Dans ce programme, jeunes et adultes se tournent vers les autres jeunes, enfants et adultes pour les encourager à faire des choix sains afin de ne pas développer des comportements à risque, utiliser des substances dangereuses ni adopter des habitudes dangereuses. Le rapprochement entre jeunes et adultes donne un sentiment de satisfaction qui accroît l’estime de soi et fournit une expérience édifiante en Christ. Ainsi, l’usage des drogues illégales, de l’alcool, du tabac ; le mauvais emploi des médicaments ; et les autres comportements qui débouchent sur des dépendances deviennent moins attrayants.

Les éléments du programme

La formation de facilitateur est un moyen appréciable d’équiper les jeunes et les adultes pour servir de mentors aux jeunes. Les dirigeants scolaires, en collaboration avec les directeurs de la jeunesse des églises, peuvent inviter les jeunes inscrits dans les écoles adventistes (qu’ils soient membres d’église ou non) à assister à des conférences lors de grands rassemblements ou de retraites pour découvrir Youth Alive. Ces rassemblements surviennent souvent au début de l’année scolaire ou à une autre période commode comme une semaine de relâche ou des vacances scolaires. Le programme Youth Alive comprend aussi des réunions régulièrement prévues dans des clubs locaux organisés dans les écoles. De telles rencontres se tiennent hebdomadairement sous forme de petits groupes appelés groupes de l’amitié. À ces réunions, les jeunes se réunissent pour apprendre, partager, jouer, adorer et servir. Cette initiative proactive présente des jeunes qui vivent une vie abondante en posant des choix de style vie sain.

Youth Alive offre un portail et une application en ligne qui permettent aux jeunes d’avoir un accès gratuit à des informations telles que des livres, des articles et des cours sur diverses questions pertinentes pour vivre une vie heureuse, saine et satisfaisante engagée envers Dieu dans la mission. Un portail des dirigeants Youth Alive connecte enseignants et administrateurs, et dirigeants des églises locales, à diverses ressources Youth Alive, dont un calendrier des événements, des plateformes de discussion, des dossiers médias et les meilleures pratiques sur la façon de diriger des programmes Youth Alive avec succès. Pour accéder à ce matériel, sélectionner l’onglet « enregistrer » sur le site Web portail des dirigeants Youth Alive (https://youthaliveportal.org/en), créer un profil et faire une ouverture de session.

Des opportunités d’apprentissage continu pour jeunes adultes et dirigeants sont disponibles dans des conférences plus importantes, des réunions de clubs locaux, des groupes d’amitié, et en ligne. Ces opportunités se concentrent sur la croissance spirituelle et l’habilitation au leadership pour des activités missionnaires comme l’implantation d’églises.

La mise en œuvre de Youth Alive dans les écoles

Étant donné l’influence positive du programme Youth Alive dans les églises locales, il est fortement recommandé que nos écoles lancent leur propre conférence Youth Alive puis qu’elles établissent un club Youth Alive dirigé par un enseignant et un leader étudiant. De tels clubs peuvent faire participer les jeunes à des activités régulières dont le but est de développer la résilience en renforçant les facteurs de protection mentionnés plus haut.

Comment commencer ? Premièrement, prévoir une conférence Youth Alive26. Il est préférable de la programmer pour le début de l’année scolaire. (Cela peut être conjugué avec le programme scolaire d’orientation). Une autre option est de la programmer pendant une relâche scolaire. Au cours de la conférence, présenter l’idée d’un club Youth Alive et inviter les étudiants à y participer. Puis, à la suite de la conférence, lancer le club Youth Alive et programmer des réunions d’amitié Youth Alive mensuelles, bi-hebdomadaires ou hebdomadaires au cours de l’année scolaire. Les étudiants pourront y discuter de sujets rattachés à des comportements à risque, trouver un soutien auprès de leurs pairs, bénéficier de jeux coopératifs, participer à des activités de service et grandir spirituellement (voir l’encadré 1).

Sur quoi repose l’efficacité de Youth Alive ?

Youth Alive s’appuie sur la recherche des facteurs de protection parmi les jeunes et sur le modèle et les valeurs iCOR (Intergenerational Churches of Refuge – églises intergénérationnelles de refuge)27. En fin de compte, ce qui protège les jeunes des comportements à risque encourage également le discipulat. Le modèle iCOR se concentre sur les relations, la croissance spirituelle, la mission et la responsabilisation. Ainsi, ce programme atteint ses objectifs :

    • en alimentant, grâce à un processus de mentorat, des relations positives avec des adultes et d’autres jeunes ;
    • en persuadant les jeunes de se rapprocher de Dieu, grandir dans leur cheminement spirituel, et trouver leur raison d’être ;
    • en incitant les jeunes à saisir des opportunités de service et missionnaires à travers les activités de Youth Alive ;
    • en donnant aux jeunes les moyens de devenir les dirigeants de clubs et de groupes d’amitié Youth Alive dynamiques.

Comment s’impliquer ?

Si vous êtes un éducateur et que vous aimeriez transformer la vie de vos étudiants en vous impliquant dans Youth Alive, voilà comment vous y prendre :

  1. Contactez un coordinateur Youth Alive à [email protected] et consultez-le pour plus d’informations. Il vous donnera les liens pour les ressources nécessaires.
  2. Enregistrez-vous sur le portail des dirigeants Youth Alive28 en cliquant sur l’onglet « Enregistrer ». Une fois enregistré, vous pouvez télécharger le matériel Youth Alive et vérifier le calendrier pour une formation des facilitateurs à venir près de chez vous.
  3. Téléchargez à partir du portail des dirigeants le guide Youth Alive et le manuel du facilitateur et du participant.
  4. Pensez à organiser une conférence de formation en collaboration avec les dirigeants Youth Alive de l’union locale ou enregistrez-vous pour assister à une conférence de formation près de chez vous.
  5. Soyez le mentor d’un jeune leader étudiant qui dirigera avec vous le club Youth Alive et les rencontres du groupe d’amitié dans votre école. Des exemples de programmes sont disponibles dans le manuel Youth Alive des facilitateurs et le portail des dirigeants.

Les facilitateurs Youth Alive ont aidé de nombreux étudiants à s’engager à vivre une vie pleine de sens libre de comportements à risque, de l’usage de substances dangereuses et en général nuisibles. Plus important encore, beaucoup de ces jeunes ont trouvé Dieu et découvert leur appel. Voici comment un étudiant a décrit cette expérience : « Je sais que j’ai pris des drogues par manque de sécurité et par manque d’amour, et parce que j’avais besoin d’appartenance. Je trouvais tout cela dans mon cercle de drogués, mais ce n’était pas ce que je recherchais vraiment. Ce qu’il me manquait c’était Dieu et un soutien. Et c’est exactement ce que le programme Youth Alive m’a donné. »

Puissiez-vous sentir que Dieu vous conduit alors que vous entrevoyez la possibilité de vous impliquer dans Youth Alive à votre école. Vous pourrez ainsi continuer à avoir une profonde influence dans la vie des jeunes que vous avez le privilège d’orienter pour l’éternité.

Katia Garcia Reinert

Katia Garcia Reinert, Ph.D., RN, FNP-BC, est directrice associée des inistères de la santé de la Conférence générale des adventistes du septième jour, à Silver Spring, Maryland, États-Unis. Elle est la coordinnatrice mondiale de Youth Alive. K. Reinert a fait son doctorat en soins infirmiers à l’université Johns Hopkins, Baltimore, Maryland.

Référence recommandée :

Katia Garcia Reinert, Youth Alive (Jeunes en vie) : Développer de la résilience face aux comportements à risque, Revue d’éducation adventiste. Disponible à https://www.journalofadventisteducation.org/fr/2019.81.3.8.

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Worldometers Current World Population: https://www.worldometers.info/world-population/.
  2. Organisation mondiale de la santé, “Adolescents: Health Risks and Solutions” (décembre 2018): https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/adolescents-health-risks-and-solutions.
  3. Ibid.
  4. Organisation mondiale de la santé, “Sexually Transmitted Infections (STIs)” (juin 2019): https://www.cdc.gov/std/general/default.htm; https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/sexually-transmitted-infections-(stis); Bahar Golipour, “Hidden STD Epidemic: 110 Million Infections in the US,” Livescience (octobre 2014): https://www.livescience.com/48100-sexually-transmitted-infections-50-states-map.html
  5. Brandy R. Maynard, Christopher P. Salas-Wright, et Michael G. Vaughn, “High School Dropouts in Emerging Adulthood: Substance Use, Mental Health Problems, and Crime,” Community Mental Health Journal 51:3 (avril 2015): 289-299: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4655594/.
  6. Mondialement, la violence interpersonnelle se classe dans les 10 premières causes et varie par région (voir Kimberley Chriscaden, “More Than 1.2 Million Adolescents Die Every Year, Nearly All Preventable” (mai 2017): https://www.who.int/news-room/detail/16-05-2017-more-than-1-2-million-adolescents-die-every-year-nearly-all-preventable; Organisation mondiale de la santé, “Adolescent Health Epidemiology,” (2019): https://www.who.int/maternal_child_adolescent/epidemiology/adolescence/en/.
  7. James C. Howell, “Gang Prevention: An Overview of Research and Programs,” Juvenile Justice Bulletin (décembre 2010): https://www.ncjrs.gov/pdffiles1/ojjdp/231116.pdf; awn Delfin McDaniel, “Risk and Protective Factors Associated With Gang Affiliation Among High-risk Youth: A Public Health Approach,” Injury Prevention 18:4 (août 2012): 253-258: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3406611/; George W. Knox, “Females and Gangs: Sexual Violence, Prostitution, and Exploitation,” Journal of Gang Research 11:3 (printemps 2004): 1-15.
  8. Dieter Woke et Suzet Tanya Lereya, “Long-term Effects of Bullying,” Archives of Disease in Childhood 100:9 (septembre 2015): 879-885. doi:10.1136/archdischild-2014-306667.
  9. Candace Currie et coll., éds., “Social Determinants of Health and Well-being Among Young People” (2012): http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0003/163857/Social-determinants-of-health-and-well-being-among-young-people.pdf; Brad Hinman, “The Tragedy of Child and Adolescent Suicide,” The Journal of Adventist Education 81:3 (juillet-septembre 2018): 4-9: https://www.journalofadventisteducation.org/en/2018.3.2.
  10. Gary L. Hopkins et coll., “AIDS Risk Among Students Attending Seventh-day Adventist School, in North America,” Journal of School Health 68:4 (avril 1998): 141-145: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9644606(Première publication en ligne le 9 octobre 2009); Herbert W. Helm et al., “Comparison of Alcohol and Other Drug Use Trends Between a Prohibitionist University and National Data Sets,” Journal of Research on Christian Education 18:2 (août 2009): 190-205: https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/10656210903046424; données non publiées de l’ Institute for the Prevention of Addictions (IPA) présentées au conseil de l’IPA (2019). Pour plus d’informations, Duane C. McBride, principale enquêteuse, à [email protected].
  11. Jacquelyn N. Felt, Duane C. McBride, et Herbert W. Helm Jr, “Alcohol, Tobacco, and Marijuana Use Within a Religious Affiliated University,” Journal of Drug Issues 38:3 (juillet 2008): 799-819: https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/002204260803800307.
  12. Gary L. Hopkins et coll., “AIDS Risk Among Students Attending Seventh-day Adventist School, in North America”; Herbert W. Helm et coll., “Comparison of Alcohol and Other Drug Use Trends Between a Prohibitionist University and National Data Sets”; Données non publiées de l’ Institute for the Prevention of Addictions (IPA).
  13. Ibid.
  14. Helm et coll., “Comparison of Alcohol and Other Drug Use Trends Between a Prohibitionist University and National Data Sets.”
  15. Felt, McBride, et Helm, “Alcohol, Tobacco, and Marijuana Use Within a Religious Affiliated University.”
  16. American Psychological Association, “The Road to Resilience” (décembre 2019): http://www.apa.org/helpcenter/road-resilience.aspx.
  17. Dale D. Chitwood et coll., “A Systematic Review of Recent Literature on Religiosity and Substance Use,” Journal of Drug Issues 38:3 (juillet 2008): 653-688; Harvey J. Burnett et coll., “Understanding the Relationship of Trauma, Substance Abuse, and Resilience Among Religiously Affiliated University Students,” Journal of Research in Christian Education 25:3 (septembre 2016): 317-334.
  18. Gary L. Hopkins et coll., “Developing Healthy Kids in Healthy Communities: Eight Evidence-based Strategies for Preventing High-risk Behaviour,” Medical Journal of Australia 186:10 (mai 2007): S70-S73: https://www.mja.com.au/journal/2007/186/10/developing-healthy-kids-healthy-communities-eight-evidence-based-strategies; Alina Baltazar et coll., “Protecting Youth From Health Risk Behaviors,” The Journal of Adventist Education 76:2 (décembre 2013/janvier 2014): 11-16: http://circle.adventist.org/files/jae/en/jae201376021106.pdf.
  19. Hopkins et coll., “Developing Healthy Kids in Healthy Communities: Eight Evidence-based Strategies for Preventing High-risk Behaviour.”
  20. Nouvelle Bible Segond, NBS, 2002.
  21. Currie et coll., “Social Determinants of Health and Well-being Among Young People.”
  22. Ibid.
  23. Curtis J. VanderWaal, “Community and School Drug Prevention Strategy Prevalence: Differential Effects by Setting and Substance,” Journal of Primary Prevention 26:4 (juillet 2005): 299-320. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15995801.
  24. Hannah J. Littlecott, Graham F. Moore, et Sam M. Murphy, “Student Health and Well-being in Secondary Schools: The Role of School Support Staff Alongside Teaching Staff,” Pastoral Care in Education 36:4 (octobre 2018): 297-312. doi:10.1080/02643944.2018.1528624; Donnah L. Anderson et Anne P. Graham, “Improving Student Wellbeing: Having a Say at School,” School Effectiveness and School Improvement 27:3 (octobre 2015): 348-366. doi:10.1080/09243453.2015.1084336.
  25. Hopkins et coll., “Developing Healthy Kids in Healthy Communities: Eight Evidence-based Strategies for Preventing High-risk Behaviour.”
  26. Voir le “Youth Alive Handbook and Facilitator Manual” (General Conference Health and Youth Ministries), téléchargeable à https://leaders.youthaliveportal.org/en (accessible once registration has been completed).
  27. Division intereuropéenne des adventistes du septième jour (2014-2019): https://eud.adventist.org/en/events/initiatives/icor/.
  28. Youth Alive Leaders Portal (inscription exigée): https://leaders.youthaliveportal.org/en.