Nous sommes vers la fin du mois de juin 2023. L’indice de qualité de l’air (IQA) dans le sud-ouest du comté de Berrien au Michigan est dangereusement malsain, tout comme c’est le cas dans de nombreuses autres régions des États-Unis1. En route pour l’aéroport international O’Hare, la brume cachait la vue sur la ville de Chicago tout comme dans d’autres grandes villes américaines. Par endroit, le ciel apparaissait rouge-orange flamboyant alors que la fumée des incendies de forêt canadiens envahissait l'air. Les avis de santé conseillaient aux résidents de rester à l’intérieur—et particulièrement les asthmatiques—ou de porter des masques N95 en sortant2. Des millions de personnes ont été affectées d’une façon ou d’une autre par cette fumée transfrontalière3.

Sans surprise et de manière cohérente, les études ont montré des liens et des corrélations directs entre la pollution de l’air et les maladies respiratoires, dont la Covid longue4. Pour certains, respirer est difficile et pénible ; pour d’autres, c’est mortel. Selon un rapport 2021, la pollution de l’air contribue à presque 11 000 décès par an aux É.-U.5. Un autre rapport indique qu’elle a contribué, minimalement, à 1,8 million de surmortalité globalement en 20196. La pollution de l’air, sans équivoque, est à la fois locale, régionale et personnelle. Elle n’a pas besoin de passeport. Il n’existe pas de cachette. En fait, les influences et les impacts de la nature et de l’environnement ne sont absolument pas dérangés par les lois de l’immigration et les traités internationaux. Les frontières ne peuvent pas nous protéger car nous vivons englués sur la terre et sous les cieux.

La pollution de l’air, ainsi que les records de températures mondiales élevées7, sont des sujets d‘intérêt et d’actualité, parmi de nombreux autres sujets très variés, présentés dans une série d’exposés extrascolaires gratuits en ligne par des conférenciers invités. Je les ai conçues, organisées, et nommées Les vendredis de l’environnement (https://theenronmentalfridays.com/). Cet article décrit le programme mais pas seulement. Il se concentre aussi sur la valeur plus large de cette série destinée à l’éducation en environnement, particulièrement dans le milieu adventiste du septième jour.

Au commencement du temps humain, dans l’école de l’Éden, après que Dieu ait créé les cieux et la terre, les humains ont reçu la responsabilité de la cultiver et de la garder (Genèse 2.15). C’est là que se trouve la genèse de l’éthique immuable et fondamentale de la gestion et de la préservation environnementales. Ce mandat continue à nous engager tous jusqu’à présent, nous qui sommes témoins et participants des gloires et des lamentations de la nature. Cela devrait être éminemment vrai pour ceux qui professent croire dans l’origine divine de tout ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre. Ainsi, il est de notre responsabilité envers les générations futures de préserver les gloires de la création et de remédier aux lamentations de la nature : la pollution, la perte de la biodiversité, la crise climatique et les autres crises8. Nous devons résoudre le fait que nous sommes la seule forme vivante des 1,2 million formes vivantes -- qui ont été identifiées jusqu’à présent -- qui, de façon routinière et délibérée, détruit notre environnement. Le recouvrement de la nature autour du désastre nucléaire de Chernobyl et pendant la Covid en dit long sur notre impact et la résilience de la nature9. Maintenant, nous devons réaliser pleinement que de soigner, garder et racheter la création sont des valeurs urgentes dans notre relation à l’environnement.

J’ai entrepris une démarche pour intégrer dans notre système éducatif cette foi (notre foi), c'est-à-dire la responsabilité de la gestion et de la conservation de l’environnement. J’appelle cette initiative Les vendredis de l’environnement… C’est une affaire personnelle (Environmental Fridays…It Is Personal). Cette série gratuite d’exposés hebdomadaires sur Zoom favorise la prise de conscience environnementale et encourage l’action, la restauration et la gestion. Elle offre un contenu de sujets multidisciplinaires supplémentaires gratuits couvrant les sciences physiques, sociales, de la santé et de la vie en relation avec de nombreuses préoccupations environnementales dont la pollution, la biodiversité et les changements climatiques.

Cependant, Les vendredis de l’environnement vont au-delà de la foi et de l’information en cherchant à traduire l’une et l’autre en interventions, actions et solutions. Ce sont à la fois un véhicule de prise de conscience et d’action et un appel à notre restauration et gestion de l’environnement. Mais c’est encore plus, vraiment plus. Cette série cherche à nous reconnecter spirituellement avec la nature et à créer du sens dans nos vies, un sens qui transcende notre culture séculière, au-delà de notre science et de notre technologie.

Le poète romantique William Wordsworth (1770-1850) dans son ode « Intimations of Immortality » (Impressions d’immortalité) se remémore la gloire passée de la nature : « Les choses que je voyais, je ne les vois plus »… « Une gloire a disparu de la terre »… « Qu’en est-il maintenant de la gloire et du rêve ? »11. Mais qu’en est-il vraiment ? La nature a-t-elle perdu sa gloire ou ne la regardons-nous pas comme nous le devrions ? Sommes-nous plus déconnectés de la nature que ne le furent les générations passées ? Aussi, est-ce que nous la considérons principalement pour ce qu’elle peut faire pour nous, ce que nous pouvons lui prendre plutôt que pour ce que nous pouvons lui donner ? Est-ce que maintenant nous l’estimons principalement pour sa fonction et son utilité plutôt que pour son inspiration et sa beauté ? Les vendredis de l’Environnement cherchent à réparer cette rupture dans notre relation avec la nature, l’environnement et ultimement avec nous-mêmes.

Au cours des deux dernières années scolaires, il y a eu 58 épisodes animés par 70 intervenants de 12 pays différents. Tous les épisodes sont enregistrés, téléchargés et accessibles sur YouTube. Les épisodes des Environmental Fridays se trouvent en cherchant sur YouTube les mots « Environmental Fridays ».

La saison V est prévue pour l'automne 2023 (septembre 2023 à décembre 2023) avec 14 épisodes, et sera suivie par la saison VI (janvier 2024 à avril 2024), avec 16 épisodes (voir les calendriers des saisons V et VI). Les détails et les mises à jour sont disponibles sur le site internet Environmental Fridays, https://www.theenvironmentalfridays.com/,

et son groupe Facebook https://www.facebook.com/groups/environmentalfridays.

Jusqu’à présent Environmental Fridays a conduit à la formation de deux organisations dérivées qui traduisent activement la prise de conscience et la connaissance en action et solutions : A 4 Asthma (https://www.facebook.com/groups/a4asthma) est engagé à soulager la souffrance des asthmatiques à Benton Harbor et au-delà dans le sud-ouest du Michigan, et InTobago (https://www.facebook.com/groups/intobago) qui cherche à accroître la sensibilisation à la riche diversité de l’île antillaise Tobago, cela pouvant contribuer à développer son secteur d’écotourisme. Les deux organisations sont axées sur la communauté et engagent des étudiants et des jeunes. InTobago a été cofondé et est dirigé par Kerrisanne Adams, une ressortissante de Tobago qui poursuit des études pré-médicales en biologie à l’université de la Southern Caribbean, situées dans la vallée Maracas sur l’île de Trinidad.

Environmental Fridays est aussi répertorié et référencé dans le département de l’environnement du Michigan, Great Lakes, et le site Energy, en tant que partenaire du Michigan dans le domaine de l'éducation à l'environnement (https://www.michigan.gov/egle/public/egle-classroom). On peut trouver sur ce site des témoignages choisis d’étudiants, enseignants et autres au sujet des vendredis de l’environnement : https://www.theenvironmentalfridays.com/environmental-fridays-testimonials.

Comment s’impliquer

Il y a au moins six différentes façons de s’impliquer dans Environmental Fridays. Premièrement, visiter le site internet de Environmental Fridays et visionner les épisodes précédents (voir https://www.theenvironmentalfridays.com/environmental-fridays-videos). Deuxièmement, suggérer un présentateur et/ou un sujet, en incluant des présentations par des étudiants. Troisièmement, se porter volontaire pour coanimer avec moi dans la présentation des présentateurs et animer la session des questions et réponses. Les coanimateurs peuvent être des enseignants, faire partie du personnel, des étudiants, et autres. Quatrièmement assister aux épisodes programmés diffusés en direct à 9h30 heure de l’Est, les vendredis. Cinquièmement, utiliser les vidéos affichés sur YouTube en tant que matériel de classe et de cours supplémentaire. Sixièmement, les participants et mécènes de Environmental Fridays peuvent transformer les connaissances apprises en actions et solutions.

Thèmes et intervenants

De nombreux thèmes sont présentés dans les Environmental Fridays : la biodiversité, la pollution, le changement climatique, la santé environnementale, la justice environnementale, et la poésie environnementale. Ces sujets pluridisciplinaires incluent du contenu tiré des sciences physiques, sociales, de la terre et de la vie, ainsi que de l’histoire, la géographie et la culture. Les thèmes sont traités avec des niveaux éducatifs allant du niveau secondaire au niveau collégial, et sont aussi conçus pour cibler un public laïque. Les épisodes sont organisés autour d’une année académique semestrielle (automne et printemps), la planification et la programmation se faisant pendant l’été.

Les intervenants invités à Environmental Fridays viennent d’une grande variété de milieux, ils ont toutes sortes d’expertises et d’expériences de vie, dans l’ensemble des États-Unis, des Antilles et d’ailleurs. Ils représentent des agences gouvernementales et non gouvernementales, des compagnies, des organisations bénévoles, des entités gouvernementales telles que l’Environment Protection Agency, les Centers for Disease Control et le Programme des Nations unies pour l’environnement. Par exemple, nous avons eu des invités de l’Ukraine qui ont parlé de l’impact de la guerre sur l’environnement ; il y a eu un épisode sur l’impact de l'algue Sargassum dans les îles des Caraïbes. D’autres intervenants ont discuté des incendies de forêt, de la restauration de la biodiversité, de la justice environnementale, de l’impact de la pollution de l’air sur la santé des enfants et leur développement, d’écopoétique, de la triple crise planétaire (pollution, changement climatique et perte de la biodiversité), et plus encore.

En tant que programme scientifique public, Environmental Fridays présente un contenu pluridisciplinaire en sciences et en arts et lettres sur l’environnement ou lié à l’environnement. Dans le cadre du domaine croissant de la communication environnementale12, cette série de conférences en ligne fournit une plateforme pour que le public interagisse et s’informe directement auprès des experts, scientifiques, activistes et autres spécialistes sur l’environnement. Également, cette série fournit aux scientifiques un moyen de communiquer directement avec le public plutôt qu’à travers les médias traditionnels, les médias sociaux, ou des articles de revues spécialisées inaccessibles. Le programme aide à contextualiser les concepts des sciences sociales, physiques, et de la vie dans des circonstances, des défis, et des exemples pertinents, réels et conséquents.

Les Environmental Fridays comblent aussi une lacune dans l’éducation américaine, lacune signalée dans une étude 2018 qui indiquait que seulement deux états exigent des sciences environnementales pour l’obtention du diplôme d’études secondaires13. De plus, alors que la plupart des livres de chimie du niveau secondaire ont un chapitre sur l’eau, ils n’ont pas de chapitres sur la chimie de l’air et du sol14. Il est alors raisonnable de supposer que ce manque d’exposition à une éducation fondamentale de l’environnement conduit à des interprétations erronées de nombreuses préoccupations comme la pollution, la perte de la biodiversité, le changement climatique, et notre rôle dans tout ça. Plus encore, souvent, la communication des faits et problèmes environnementaux laisse beaucoup à désirer. Cela peut également expliquer l'incompréhension, les attitudes et l'intérêt du public.

Appels hebdomadaires

Je crois que chaque observateur du sabbat devrait aussi être un gardien de la terre, actif et proactif environnementalement. Ces caractéristiques devraient jaillir de notre profonde contemplation de l’émerveillement, de l’admiration et du mystère de œuvres de Dieu. Le Dieu du sabbat est le Dieu de notre environnement – de sa totalité, nous inclus. Exode 20.11 associe pour tous les temps l’acte divin de la création avec le principe général du repos et de la restauration. Olive J. Hemmings, professeur à l’université adventiste Washington, a fait cette observation : « La création exige le sabbat – le repos et la restauration en tant que principe général15. » L’idée d’un repos sabbatique est également explicitement invoquée et exprimée par Dieu pour la terre dans Lévitique 25.4 à 7 et 2 Chroniques 36.2116.

Chaque sabbat nous devrions célébrer les bénédictions et les plaisirs de la nature, intentionnellement et explicitement. Nous devrions avoir un ministère de l’environnement en paroles et en actes17. Chaque sabbat, nous devrions nous poser cette simple question : « Qu’ai-je fait cette semaine pour améliorer l’environnement ? » Nous devons passer de la sensibilisation à l’action, et de déclarations et de sermons à des solutions durables18. Cela devrait être notre engagement au-delà de la chaire, du banc et de la pédagogie, vers la pratique courante de la restauration et de la protection de la création divine.

En plus, notre eschatologie confessionnelle ne devrait jamais être avancée pour rationaliser notre engagement réticent ou même notre abstention dans le travail de la restauration et de la protection de la création divine. La négligence environnementale est, sur le plan interne, incohérente avec le fait que tous nous faisons toutes sortes de planifications et de gestions pour l’avenir, individuellement et corporativement. Parlons de planification d’études et de carrière, de famille, financière, et institutionnelle dans nos écoles, hôpitaux, fédérations et autres entités organisationnelles. Dans ces domaines, nous n’attendons pas le retour de Jésus pour des corrections finales ou complètes. Ainsi, toute réticence ou inertie à s’engager dans le ministère de l’environnement, les soins de la création et son intendance, basée sur notre croyance dans le retour de Jésus contredit ce que nous faisons dans de multiples domaines de notre vie et dans nos institutions religieuses.

Je nous encourage – notre Église, individuellement et corporativement -- à embrasser cette mission et devenir des leaders mondiaux, en paroles et en actes, pour la restauration, la protection et des soins de compassion de l’ensemble de la création divine. Nous ne pouvons pas risquer d’être Laodicée envers l’environnement. Non, nous devons plutôt affirmer proactivement notre foi dans la sainteté de la Parole de Dieu et la sainteté des œuvres de Dieu. Que cette foi nous pousse à changer le monde, à racheter le monde, et à rétablir le sens de la nature dans le fond de nos âmes.

Remerciements et gratitude envers les collègues, les amis, la famille et le personnel du THE JOURNAL OF ADVENTIST EDUCATION qui a servi de réviseur du manuscrit.

Desmond Hartwell Murray

strong>Desmond Hartwell Murray, Ph.D., est professeur associé de chimie à l’université Andrews. Il est le directeur fondateur de Building Excellence in Science and Technology (BEST Early), Inspire Early, Environmental Fridays et du Center for Early Research. Il est également cofondateur de A 4 Asthma et de InTobago. Il est rédacteur en chef et auteur d'un chapitre de l'ouvrage publié en 2016 à l'occasion du symposium de l'American Chemical Society, intitulé The Power and Promise of Early Research (Le pouvoir et la promesse de la recherche précoce). En 2018, il a reçu la plus haute distinction professorale de l'université Andrews, le médaillon John Nevins Andrews. Il a été reconnu en 2010 comme Thought Leader in Science Education for Southwest Michigan, en 2012 comme College Teacher of the Year pour l'État du Michigan, et en 2021 par le comité d'accréditation de l'American Chemical Society pour ses initiatives en matière de recherche précoce.

Référence recommandée :

Desmond Hartwell Murray : Les vendredis de l’environnement : de la prise de conscience à l’action — une réponse aux lamentations de la nature, Revue de l’éducation adventiste,

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Air Quality in Berrien County, Michigan, United States (2023): https://www.tomorrow.io/weather/US/MI/Berrien_County/112250/health/.
  2. Jacob Knutson, “Air Quality Alerts Are No Joke. How Wildfire Smoke Affects the Body,” Axios (June 27, 2023): https://www.axios.com/2023/06/07/wildfire-air-pollution-danger ; Government of Canada, “Wildfire Smoke, Air Quality and Your Health” (2023): https://www.canada.ca/en/environment-climate-change/services/air-quality-health-index/wildfire-smoke.html.
  3. Bruce Y. Lee, “Canada Wildfire Smoke Hits Northeast U.S., Here Are Potential Health Effects,” Forbes (July 7, 2023): https://www.forbes.com/sites/brucelee/2023/06/07/canada-wildfire-smoke-causes-air-quality-alerts-in-us-here-are-the-dangers/?sh=79c9cd5f29c5.
  4. United Nations Environment Programme, “Pollution Action Note—Data You Need to Know,” Publié le 7 septembre 2021, mise à jour le 30 août 2022, https://www.unep.org/interactive/air-pollution-note/?gclid=Cj0KCQjwk96lBhDHARIsAEKO4xbSNB_L6RcVujZ5cODy-ZYuiikjdSRqjqfEd3hMkC1esHI-v8xB-JcaAvSKEALw_wcB; Hamza Badamasi, “Even Low Air Pollution Levels Can Lead to Lung Diseases: Study” (25 juin 2022): https://earth.org/even-low-air-pollution-levels-can-lead-to-lung-diseases-study/?gclid=Cj0KCQjwk96lBhDHARIsAEKO4xa6TiBSLXlrkkkeR_q1nOYwhkpb_XGQIBuNwQK4g3zKuCIE0TlvKdEaAgH2EALw_wcB.
  5. Kevin R. Cromar et coll., “Excess Morbidity and Mortality Associated With Air Pollution Above American Thoracic Society Recommended Standards, 2017-2019,” Annals of American Thoracic Society 19:4 (2021): https://doi.org/10.1513/AnnalsATS.202107-860OC.
  6. Veronica A. Southerland et coll., “Global Urban Temporal Trends in Fine Particulate Matter (PM2·5) and Attributable Health Burdens: Estimates From Global Datasets,” The Lancet 6:2 (2022): E139-E146: https://doi.org/10.1016/S2542-5196(21)00350-8.
  7. Nikk Ogasa, “Last Week Was the Hottest Ever Recorded—Here’s Why We Keep Smashing Records,” Science News (13 juillet 2023): https://www.sciencenews.org/article/heat-record-june-july-water-climate.
  8. Inger Andersen, Directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement, “A Planet That Sustains Everyone, Everywhere,” 21 mars 2023, discours, https://www.unep.org/news-and-stories/speech/planet-sustains-everyone-everywhere; Andrea Hinwood, scientifique en chef du Programme des Nations unies pour l'environnement, “Our Triple Planetary Crisis,” 13 mai 2022 Environmental Fridays episode: https://www.youtube.com/watch?v=2CGuLEZWnF8&t=8s.
  9. Zone Around Chernobyl Under Threat,” The Irish Times (31 mars 2022): https://www.irishtimes.com/news/science/recovery-of-nature-in-vast-zone-around-chernobyl-under-threat-1.4833213; United Nations Environment Programme, “How Chernobyl Has Become an Unexpected Haven for Wildlife” (16 septembre 2020): https://www.unep.org/news-and-stories/story/how-chernobyl-has-become-unexpected-haven-wildlife; Emily Anthes, “Did Nature Heal During the Pandemic ‘Anthropause’?” The New York Times (16 juillet 2022): https://www.nytimes.com/2022/07/16/science/pandemic-nature-anthropause.html.
  10. Douglas J. Moo et Jonathan A. Moo, Creation Care: A Biblical Theology of the Natural World (Grand Rapids, Mich.: Zondervan, 2018): Steven Bouma-Prediger, Creation Care Discipleship. Why Earthkeeping Is an Essential Christian Practice (Ada, Mich.: Baker Books, 2023); Philip Hughes, “Recommended Reading on Creation Care” (2022): https://iscast.org/news/recommended-reading-on-creation-care/.
  11. William Wordsworth, “Ode: Intimations of Immortality From Recollections of Early Childhood,” Poetry Foundations, https://www.poetryfoundation.org/poems/45536/ode-intimations-of-immortality-from-recollections-of-early-childhood.
  12. Phaedra C. Pezzullo et J. Robert Cox, Environmental Communication and the Public Sphere (Thousand Oaks, Calif.: SAGE Publications Inc., 2021). ISBN: 9781544387031.
  13. Matthew Hoover et coll., Earth and Space Sciences Education in U.S. Secondary Schools: Key Indicators and Trends (Number 3.0) (Alexandria, Va.: American Geosciences Institute, 2018). ISBN-13:978-1-941878-90-3: https://www.americangeosciences.org/sites/default/files/SecondaryEdu2018Report_20pgPlusCovers_PrintRes_120618.pdf; Sarah Liez, “Environmental Science Should Become a Required High School Course,” The Pitt News (16 mars2023): https://pittnews.com/article/179660/opinions/opinion-environmental-science-should-become-a-required-high-school-course/.
  14. Cette déclaration est basée sur les observations que j'ai faites au cours de mes nombreuses années d'enseignement de la chimie et sur ma connaissance pratique des normes et des ressources du programme de chimie de l'enseignement secondaire.
  15. Communication personnelle avec Olive J. Hemmings, Ph.D., professeur de théologie à Washington Adventist University, Takoma Park, Maryland, U.S.A.
  16. Lévitique 25.4 (NBS) déclare : « Mais la septième année il y aura un sabbat, un repos sabbatique pour la terre, un sabbat pour le Seigneur : tu n’ensemenceras pas ton champ, tu ne tailleras pas ta vigne. »
  17. Déclarations sur les adventistes du septième jour et l'environnement: “Caring for the Environment” (1992): https://www.adventist.org/official-statements/caring-for-the-environment/; “Environment” (1995): https://www.adventist.org/official-statements/environment/, “The Dangers of Climate Change” (1995): https://www.adventist.org/official-statements/the-dangers-of-climate-change/&_rt_nonce=49ffe8851b; “Stewardship of the Environment” (1996): https://www.adventist.org/official-statements/stewardship-of-the-environment/; Adult Sabbath School Quarterly, “Stewardship and the Environment” (Leçon 10) dans Origins (Premier trimester 2013) https://ssnet.org/lessons/13a/less10.html; Floyd E. Hayes et W. K. Hayes, “What Do Adventists Have to Say to the World About Environmental Stewardship?” Dans S. G. Dunbar, L. J. Gibson, et H. M. Rasi, éds., Entrusted: Christians and Environmental Care (Mexico: Adventus – International University Publishers, 2013), 253-262; The Journal of Adventist Education numéro spécial: Embracing and Teaching Environmental Awareness 76:1 (octobre-novembre 2013); Cindy Tutsch, “Ellen White and the Environment,” Adventist World (1er janvier 2018): https://www.adventistworld.org/ellen-white-and-the-environment/.
  18. Plusieurs recommandations concernant ce que les éducateurs adventistes peuvent faire se trouvent ici: (a) Daniel Gonzalez-Socoloske, “Why Nature Matters: Seventh-day Adventist Education in the Anthropocene,” The Journal of Adventist Education 81:3 (2019): 28-34: https://circle.adventistlearningcommunity.com/files/jae/en/jae201981032807.pdf; Dans des communications personnelles, Dillon C. Zimmerman, professeur de sciences physiques à la Spring Valley Academy, a suggéré l'idée d'une mission étudiante axée sur l'environnement et de possibilités de ministère.